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Rébellion. Tchad : le président Déby est menacé, Paris va-t-il l’aider ?

Samedi 17 avril, de graves affrontements ont eu lieu entre l’armée tchadienne et une rébellion appelée Fact. L’objectif de celle-ci : chasser Idriss Déby du pouvoir. Celui qui règne en autocrate depuis plus de trente ans sur le Tchad va-t-il pouvoir une fois encore compter sur une intervention de Paris pour le sauver ? Analyse de l’Observateur Paalga.

Idriss Déby Itno n’aura même pas eu le temps de fêter sa victoire annoncée à la présidentielle du 11 avril 2021. Une semaine seulement après le scrutin, dont on attend toujours les résultats provisoires [prévus pour le 25 avril], le voici engagé sur un autre front, autrement plus périlleux.

Samedi 17 avril, un nouvel accrochage a eu lieu dans l’après-midi entre les forces loyalistes et les éléments [rebelles] du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Un premier incident avait déjà eu lieu la semaine dernière dans le Tibesti [dans le nord du Tchad, à la frontière avec la Libye]. Venus de Libye, ces rebelles étaient entrés en territoire tchadien le 11 avril et une de leurs colonnes s’est infiltrée au nord de Mao, dans la province de Kanem [juste au nord de N’Djamena, la capitale], où les combats ont eu lieu.

N’Djamena menacée

Premières escarmouches sérieuses, donc, entre les Déby boys et ceux que N’Djamena qualifie de “terroristes”. Ce ne sont certainement pas les dernières dans la mesure où le Fact aurait dispersé ses troupes en plusieurs colonnes pour multiplier les fronts en vue de harceler au maximum l’ennemi.

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Auront-ils cependant les moyens et les hommes pour avancer jusque dans la capitale ? Là est la grande question. Pour le moment, ils sont à quelque trois cents kilomètres de là, ce qui n’a pas empêché qu’une peur panique commence à s’installer à N’Djamena, où certains font déjà des

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