Répression. Le fils du président ougandais visé par une plainte devant la justice internationale

Depuis la réélection pour un sixième mandat de Yoweri Museveni, la contestation enfle, donnant lieu à l’arrestation de centaines d’opposants. Parmi les responsables présumés de la répression figure le fils de l’autocrate et chef de l’unité d’élite du pays. Une plainte vient d’être déposée devant la CPI.

En Ouganda, la politique est une affaire de famille. Muhoozi Kainerugaba, le fils du président, au pouvoir depuis 1986 et réélu pour un sixième mandat en janvier 2021, est dans le viseur de la Cour pénale internationale (CPI). Alors que la contestation enfle depuis la proclamation de la victoire de Yoweri Museveni, la répression atteint elle aussi un niveau jamais vu.

Avocats, militants et civils accusent l’homme de traquer les ennemis du régime par centaines, rapporte The Guardian.

Les avocats des victimes de la récente vague d’enlèvements et de torture par les forces de sécurité en Ouganda accusent des commandants militaires de haut rang et nomment explicitement le fils du président dans une plainte devant la Cour pénale internationale.”

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Cette plainte s’ajoute à celle déposée par l’opposant Bobi Wine – cet ancien chanteur devenu le principal rival du président – pour violation massive des droits de l’homme lors de la dernière campagne présidentielle.

Muhoozi Kainerugaba est bien connu dans les coulisses du palais présidentiel de Kampala puisqu’il en assure la protection depuis 2000. À 47 ans, ce militaire de formation passé par les bancs de l’Académie militaire royale de Sandhurst, au

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