Quotidien : Hélène Darroze et Jean-François Piège frappés par la crise : les internautes agacés par leurs "larmes de crocodile"

Jeudi 21 mai 2020, Yann Barthès a reçu sur le plateau de Quotidien les chefs Hélène Darroze et Jean-François Piège pour évoquer la crise dans le milieu de la restauration. Des témoignages qui n’ont pas convaincu les internautes regrettant que la parole ne soit pas donnée “aux petits commerçants”.

Jeudi 21 mai 2020, Yann Barthès a reçu sur le plateau de Quotidien les chefs Hélène Darroze et Jean-François Piège pour évoquer la crise dans le milieu de la restauration. Des témoignages qui n’ont pas convaincu les internautes regrettant que la parole ne soit pas donnée “aux petits commerçants”.

Qui dit déconfinement, ne dit pas liberté absolue. Depuis le 11 mai 2020, les Français remettent peu à peu le nez dehors. Si les plus jeunes ont retrouvé les bancs d’école et les plus grands les joies du bureau, le retour à la normale semble s’arrêter là. Alors que les coiffeurs ont pu réouvrir, les bars et autres restaurants resteront fermés jusqu’à nouvel ordre. Très vite, les pique-niques et apéros à l’extérieur se sont imposés comme la meilleure option pour profiter des beaux jours. Pendant ce temps, les restaurateurs tirent la sonnette d’alarme. Leurs établissements étant fermés depuis le début du confinement, bon nombre d’entre eux ont mis la clef sous la porte. Pour parler de cette crise sans précédent, Hélène Darroze et Jean-François Piège étaient les invités de Quotidien (TMC), le jeudi 21 mai 2020.

Désemparé, le chef à la tête de cinq restaurants parisien lance : “Le restaurant, c'est la pierre angulaire d'une économie. Je ne vais pas parler pour moi, parce qu’on n’est pas tout seul. On a nos employés, les agriculteurs… Il y a tout ça”. Alors que la coach de Top Chef rappelle que “toute une économie” est touchée, Jean-François Piège ajoute : “Vous êtes sorti un soir à 8 heures à Paris ? C’est triste ! Ce n’est pas Paris parce qu’il n’y a plus les restaurants, les cafés, les théâtres, les cinémas…. Il n’y a plus ce qui fait la vie, la joie à Paris ! Cet art de vivre qu’on aime”.

Les internautes peu convaincus

Alors quand on lui fait comprendre qu’il est “non-essentiel”, le chef se vexe. Si sa camarade rit jaune, il répond : “Moi, dans cette situation, je n’ai pas envie de rire”. Très solennel, il déplore la situation, et notamment les pertes financières depuis l’annonce du confinement. “Ça a été une catastrophe, d’une violence extrême”, déclare l’amie de Laëticia Hallyday qui a mis tous ses employés au chômage partiel “car plus de liquidité, plus de trésorerie”.

Des “larmes de crocodile” selon certains internautes, et pour cause… Sur Twitter, des utilisateurs estiment qu’ils ne sont pas les plus à plaindre.

Heureusement, les chefs peuvent compter sur le soutien de certains internautes. “Ils ont des salariés, qui ont besoin de leur travail” remarque l’un d’entre eux.