Quitter le Texas pour un village italien
Barbara Barto fait partie de ces nombreux Américains qui s’expatrient en Europe. Le site de la chaîne CNN l’a rencontrée pour comprendre ses raisons et en savoir plus sur son adaptation en Italie, loin du Texas, où elle avait passé sa vie. Elle n’était allée en Italie qu’une fois, dans les années 1980, mais le pays l’avait toujours attirée. En 2020, après son divorce, le décès de sa mère et un licenciement, Barbara Barto, 62 ans, se dit que l’heure de la retraite est sans doute venue. Mais le coût de la vie aux États-Unis ne lui aurait pas permis de vivre confortablement avec sa pension.
En 2020, elle assiste donc à des webinaires organisés par A Home in Italy, une société qui aide les étrangers à acheter une maison en Italie. L’idée de s’expatrier prend forme. Elle achète une maison, dans la région des Abruzzes, pour 123 000 euros. Pour cette somme, elle a trois chambres et un terrain avec 200 oliviers. Il lui aurait été impossible d’acquérir l’équivalent de ce bien dans son pays à ce prix.
Barbara Barto déménage en 2022 et profite depuis du plus faible coût de la vie en Italie, mais pas seulement. Elle est bien plus active en Europe qu’elle ne l’était aux États-Unis. Elle dépend beaucoup moins de sa voiture et peut se rendre en train à Rome en trois heures et à Venise en quatre ou cinq heures. À l’inverse, au Texas, elle ne faisait pas grand-chose, admet-elle :
“Étant donné que j’étais à la retraite, je ne faisais vraiment rien, car il n’y avait vraiment pas grand-chose à faire. Et il fait tellement chaud la moitié du temps au Texas en été que vous ne pouvez pas vraiment sortir et faire quoi que ce soit. Ici, on s’oblige à se lever. J’ai toujours quelque chose à faire. Et je trouve des choses à faire.”
La barrière linguistique est pourtant encore une des difficultés principales pour Barbara Barto, qui, faute de maîtriser l’italien, a recours à Google Translate pour la plupart de ses interactions avec les locaux. Autre point qui a troublé la Texane : la fermeture des commerces de l’heure du déjeuner jusqu’à 16 heures. Mais, outre ces petites adaptations nécessaires, et à moins d’avoir des problèmes de santé qui ne pourraient être pris en charge qu’aux États-Unis, “je vais rester ici”, explique avec satisfaction Barbara Barto.
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