Ce qu'il faut savoir sur les cyanobactéries responsables de la fermeture de plans d’eau en Ile-de-France
Cet été, la France a été touchée par plusieurs épisodes de canicules. Et pour ne rien arranger, de nombreux points d'eau ont dû être fermés au public en raison d'une présence trop importante de cyanobactéries. Ces petites algues fluorescentes dont la colorimétrie va du bleu au vert, ont empêché les baigneurs de région parisienne d'accéder à ces endroits rafraîchissants comme au lac de Créteil, qui propose paddle et planche à voile (depuis le 31 juillet). Mais pas seulement. Impossible également de profiter des activités aquatiques de l'étang de Hollande, à Bréviaires, où encore de l’étang de l’île de Loisirs de Cergy-Pontoise, de celles de Val de Seine, de La Grande-Paroisse, et du Bassin plaine sud du Parc de Choisy. Alors, plusieurs questions se posent : sont-ils dangereux ? Ces "algues" sont-elles en train de proliférer ? Réponses.
D'après 20 minutes, ce sont environ les trois quarts des points d'eau présents en Île-de-France qui ont été contraints de fermer leurs portes au compte-goutte depuis la fin du mois de juillet. Et pour cause, l’Agence Régional de Santé (ARS) a détecté la présence jusqu'à trois fois trop importante de ces "algues", dans l’île de loisirs des Boucles de Seine à Moisson. Si ces organismes ne posent pas de problème lorsqu'ils sont détectés en nombre raisonnable, ils peuvent cependant avoir des conséquences sur l'organisme d'après l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses) auprès du journal. Parmi les symptômes possibles, se trouvent : (...)