Qui veut être mon associé ? : "Elle vient de se faire racketter" "ils sont à l'ouest", les investisseurs transforment une entrepreneuse en "influenceuse", les twittos mécontents

Ce mercredi soir, dans Qui veut être mon associé ? sur M6, une jeune femme a présenté son projet d'application pour lutter contre les addictions. Une initiative qui a davantage fait mouche sur twitter qu'auprès des investisseurs de l'émission. Au lieu de l'aider à financer ce projet, ces derniers l'ont lancé sur la piste d'une chaîne YouTube, budget mirobolant à l'appui. Un dénouement qui n'a pas satisfait nombre de twittos...

Capture écran M6 direct/Qui veut être mon associé
Capture écran M6 direct/Qui veut être mon associé

M6 poursuit la diffusion de la deuxième saison de Qui veut être mon associé ?. Ce mercredi 26 janvier, sept investisseurs de l'émission ont de nouveau écouté le pitch de porteurs de projet afin de décider d'injecter ou non de l'argent pour les aider à les développer. Parmi eux, Marc Simoncini, fondateur de Meetic, Sophie Mechaly, la dirigeante de la marque de vêtements Paul and Joe, ou encore Anthony Bourbon, à la tête de Feed, une société spécialisée dans la nutrition, et investisseur dans une quarantaine de start-up.

Parmi les projets qu'ils ont pu découvrir ce soir, une galerie en ligne proposant des portraits réalisés par des artistes du monde entier, une assurance santé pour les animaux de compagnie, des jeans « indéchirables » pour les motards fabriqués à partir de tissu doté de fibres aérospatiales. Autant d'initiatives qui ont reçu quelques compliments et parfois de l'argent, sans pour autant susciter un incroyable enthousiasme. Pour ce faire, il a fallu attendre la fin de l'émission et l'arrivée d'Ashley, une jeune femme de 28 ans ayant vécu des moments très difficiles. Après un projet professionnel qui s'est très mal terminé, la jeune femme est tombée en dépression et a fini à la rue durant quatre ans. Là, elle est rapidement tombée dans l'alcool puis les drogues dures, devenant consommatrice de crack dans le métro parisien. Pour s'en sortir, la jeune maman n'a pu compter que sur elle-même, en testant de nombreuses méthodes qui, mises bout à bout, l'ont aidée à guérir de son addiction. Un parcours semé d'embuches, qui a beaucoup ému les internautes.

Désireuse de partager avec le plus grand nombre la synthèse de tout ce qui l'a sauvée, Ashley a décidé de créér My Addie, une application mobile destinée aux personnes qui seraient sur la mauvaise pente. "35 millions de français sont concernés par les addictions. On est tous addict à quelque chose, aux médicaments, au sucre, jeux d'argent sport, porno etc. De plus en plus de choses rendent addict et les solutions n'ont pas évolué depuis les années 80", a-t-elle pitché avec coeur et aisance devant les investisseurs. Très impliquée dans le projet, la jeune femme a ainsi expliqué vouloir notamment partager une méthode thérapeutique ainsi qu'une communauté de soutien. Mais le prix envisagé pour cette application, plus de 29 euros par mois au minimum, a fait tiquer les investisseurs.

Très vite, ces derniers l'ont pourtant félicitée pour son parcours, son idée et sa personnalité solaire. "On a assisté à un stand up. Tu es radieuse, lumineuse", lui a répondu Jean-Pierre Nadir, "il faut réussir à transmettre votre expérience de personne à personne", a continué Delphine André, désireuse de la voir s'exprimer plutôt sur internet. C'est ainsi que les cinq investisseurs présents ont finalement décidé de l'aider à financer un projet de chaîne Youtube, à hauteur de 20 000 euros chacun contre 25% des parts de la société au total. Si l'enthousiasme était grand sur le plateau, les twittos sont restés un peu dubitatifs. Selon certains d'entre eux, la création d'une chaîne YouTube ne nécessite pas un budget aussi faramineux, et Ashley aurait pu s'en sortir sans l'aide des investisseurs, conservant ainsi les 25% !

VIDÉO - Hailey Bieber raconte comme elle a aidé Justin Bieber à sortir de ses addictions