Qu'est-ce que le Service national universel ?

© Nicolas Guyonnet / Hans Lucas

Cette semaine démarre officiellement la cinquième édition du Service national universel, plus connu sous le sigle « SNU ». À l’origine promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017, le SNU a vocation à succéder indirectement au service militaire, qui a disparu en 1997 sur décision du Président de l’époque, Jacques Chirac.

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Avec le SNU, le gouvernement entend proposer aux jeunes âgés de 15 à 17 ans « un moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset républicain et transmettre le goût de l’engagement ». Au programme, une première phase de deux semaines appelée « séjour de cohésion », puis une seconde qui consiste en une mission d’intérêt général à effectuer auprès d’une association ou des services de l’État. À l’issue de ces deux phases, les jeunes peuvent poursuivre ce programme à travers un engagement volontaire, durant une période de 3 à 12 mois.

Même si le SNU compte de plus en plus d’inscrits chaque année et qu’il devient en 2023 universel - c’est-à-dire ouvert à tous les jeunes, sans limite d’inscriptions -, il n’en demeure pas moins critiqué. Sa pertinence, son coût (1 à 1,5 milliard d’euros par an) et l’aspect militaire de ce programme sont régulièrement remis en cause par les opposants à Emmanuel Macron, comme par les citoyens. Qu’importe pour le chef de l’État, qui entend mener à bien son projet. Des annonces de sa part sur le sujet sont attendues depuis début 2023, lors desquell...


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