Qu'est-ce qu'un lanceur d'alerte?

En 2019, Donald Trump est entré en guerre contre celui qui a révélé l'échange avec son homologue ukrainien au sujet du fils de son rival démocrate Joe Biden. Edward Snowden, Bradley Manning… Ce n'est pas la première fois que la Maison Blanche s'en prend à ceux qui s'autoproclament "whistleblowers" ou "lanceurs d'alerte". En France aussi, il y a de tels citoyens, comme Irène Frachon dans l'affaire du Mediator.

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Une directive européenne d'avril 2019 sur la protection des lanceurs d'alerte donne une définition juridique de cette expression : il s'agit de personnes signalant aux autorités ou aux médias "des informations sur des menaces ou des préjudices pour l'intérêt public, obtenues dans le cadre de leurs activités professionnelles".

Agir "de bonne foi"

Ces informations doivent impliquer des infractions à la législation européenne et peuvent toucher à un grand nombre de domaines, des marchés publics à la sécurité nucléaire en passant par la santé ou la protection des données personnelles.

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En France, la loi dite Sapin II, promulguée en décembre 2016, donnait déjà une définition similaire, précisant que la personne qui révèle certains faits dont elle a personnellement acquis connaissance dans le cadre de ses missions doit agir "de manière désintéressée et de bonne foi".

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