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Ce qu'Emmanuel Macron a dit aux syndicats de police

Emmanuel Macron a demandé à ses ministres de travailler à la fin des réductions de peines automatiques quand des violences touchent les forces de l'ordre. 
Emmanuel Macron a demandé à ses ministres de travailler à la fin des réductions de peines automatiques quand des violences touchent les forces de l'ordre.

Les syndicats de police, reçus à l'Élysée par Emmanuel Macron après une série d'agressions, ont le sentiment d'avoir été entendus. Le chef de l'État a reconnu un « regain de tension » dans le pays, en référence notamment à une série de violences contre des policiers à Herblay, Champigny-sur-Marne ou Savigny-sur-Orge, et demandé à son garde des Sceaux de faire la transparence sur l'exécution des peines pour les faits touchant les dépositaires de l'autorité publique (PDAP), comme le réclamait le syndicat Alliance-Police nationale. Emmanuel Macron a demandé à ses ministres de travailler à la fin des réductions de peines automatiques quand des violences touchent les forces de l'ordre.

Lors de cette réunion à l'Élysée, Éric Dupond-Moretti a annoncé une circulaire de politique pénale plus musclée, comme il l'a fait pour les atteintes aux élus. Le garde des Sceaux a ajouté : « L'automaticité [sur les réductions de peines], c'est fini. »

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Lors de cette réunion, le président de la République a conforté Gérald Darmanin sur ses réformes favorables aux conditions de travail des forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur a annoncé la création d'une académie de police il y a quelques jours. Emmanuel Macron l'a encouragé à faire aboutir le chantier avant la fin du quinquennat, de même pour la gratuité des transports. Gérald Darmanin a promis de consacrer 1,5 milliard d'euros à la rénovation [...] Lire la suite