Les prédateurs naturels du frelon asiatique
Bien que plus petit que le frelon européen, que nous connaissons bien (3 cm de long), le frelon asiatique s'avère beaucoup plus redoutable, du moins pour ses congénères hyménoptères. En revanche, pour l'homme, il n'est pas plus dangereux que son homologue européen. Une attaque de frelon asiatique n'est pas plus risquée, sauf en cas d'allergie ou de piqûre sur un endroit sensible comme les yeux. Avec son corps tout noir et ses pattes jaunes, le frelon asiatique est, en revanche, une calamité pour les insectes butineurs que sont les abeilles. Avec peu de prédateurs naturels pour le combattre sur notre sol, le frelon asiatique est en train de devenir un véritable fléau pour la biodiversité.
Si les abeilles d'Asie ont élaboré au cours de leur existence des techniques de défense et de survie face au frelon asiatique, ce n'est guère le cas de celles vivant chez nous. Comme elles n'ont pas évolué aux côtés de ce dernier, elles ne savent pas comment se protéger de ses terribles attaques. Car le frelon asiatique est très friand d'abeilles (elles représentent 30 % de son régime alimentaire) et particulièrement de leur abdomen riche en protéines. Non seulement le frelon appauvrit les populations dans les ruches en dévorant les ouvrières, mais il provoque également un stress important sur les colonies qui, dès lors, sortent moins.
Le frelon asiatique prolifère en France, car il ne subit presque pas de prédateurs pour lui tenir tête et sa capacité de reproduction exceptionnelle (une seule (...)
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