Quels sont les dangers à prendre en compte avant de gravir l’Everest ?

L’Everest est la plus haute montagne sur Terre, culminant à 8 848 mètres d’altitude. L’Homme a foulé le sommet de l’Everest pour la première fois en 1953. Depuis, de nombreux alpinistes sont venus accomplir l’exploit à leur tour. Ils sont désormais plusieurs centaines par an. Le progrès rend-il l’ascension sûre et aisée ? Pas vraiment. Malgré la multiplication des expéditions et plusieurs camps de base, les conditions sont rudes. Entre 1921 et 2023, 323 grimpeurs y ont trouvé la mort. Le taux de mortalité est inférieur à 1,5 %, mais prouve que le danger est là.

Les tempêtes de neige, la glace et le froid risquent de causer la perte des alpinistes. Ils peuvent mourir :

Dans les cas des alpinistes disparus (9), il est probable qu’ils aient subi le même sort. Les chutes dues à la glace arrivent beaucoup sur des tronçons comme la cascade de glace du Khumbu, vers 6 000 m. Les avalanches peuvent se produire jusqu’à 7 000 m.

Plus l’altitude augmente, plus l’oxygène se raréfie, et plus l’être humain respire mal. Les scientifiques estiment que la zone de mort, l’altitude à partir de laquelle le corps ne peut plus s’adapter, se situe à 8 000 m, avant le sommet de l’Everest. Là-haut, le taux d’oxygène dans l’air est de 20 %, des conditions à peine suffisantes pour marcher, alors qu’un alpiniste doit fournir de gros efforts. Avec moins d’oxygène dans le sang, les risques pour la santé sont nombreux : maux de tête, œdème pulmonaire ou cérébral, embolie, problèmes cardiaques, etc. C’est pourquoi (...)

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