Quels étaient les codes d’honneur des chevaliers au Moyen Âge ?
Dans l’imaginaire collectif, le nom du chevalier est synonyme de héros du Moyen Âge, l’incarnation même de l’idéal médiéval célébré dans la chanson de geste comme l’étaient les célèbres Chevaliers de la Table ronde. Héroïsé comme incarnation du courage et de la droiture morale, le chevalier est à la fois un guerrier d’élite au service des rois, une incarnation de la noblesse et un défenseur de la doctrine chrétienne. Mais comment les valeurs de la chevalerie s’incarnaient-elles à l’époque dans la société médiévale ?
Les chevaliers avaient une place cruciale dans le système féodal en ce qu’ils représentaient une sorte d’aristocratie guerrière. Ils devaient se distinguer non seulement par leurs prouesses au combat, mais aussi par leur droiture morale en tant que protecteur des hommes et femmes de la communauté. La chevalerie s’est donc dotée d’un système de valeurs non écrit, mais qui se transmettait à chaque nouveau chevalier adoubé. Dans la société médiévale, le chevalier doit faire preuve autant de courage que de sagesse et de mesure, devant assurer la défense de son peuple, mais aussi de sa foi. Il doit être franc, respecter la parole donnée, et faire preuve d’humilité devant ses exploits. Les qualités d’un chevalier sont aussi intimement liées à celles de l’amour courtois du Moyen Âge : il doit fidélité et obéissance à la femme à laquelle il se dévoue. Mais le chevalier reste avant tout un guerrier au service de son seigneur et surtout de l’Église, avec la christianisation de (...)
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