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Quelles multinationales refusent de dire d’où vient leur huile de palme ?

Vue aérienne prise le 24 février 2014 montrant la déforestation dans la province centrale de Kalimantan, sur l'île de Bornéo.

Accusée de participer à la déforestation, l’industrie agroalimentaire s’est engagée à changer ses pratiques. Mais Greenpeace constate que de nombreuses firmes ne sont pas prêtes à dévoiler les informations permettant de vérifier la provenance de leur huile de palme.

Biscuits, pâtes à tartiner, cosmétiques et même biocarburants… L’huile de palme est partout. Mais sa production est dévastatrice pour l’environnement. Depuis 2010 et sous la pression des ONG, des grandes firmes ont progressivement annoncé qu’elles se mettaient à la politique «zéro déforestation» : bannir de leur chaîne d’approvisionnement les produits agricoles issus de la déforestation à l’horizon 2020. A moins de deux ans de cette échéance, Greenpeace a voulu vérifier si les promesses ont bien été tenues. L’ONG a constaté un manque de transparence du côté des industriels.

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Moitié-moitié

Début janvier, Greenpeace a demandé à seize multinationales de rendre publics les noms de leurs fournisseurs et de leurs usines de production. Le but étant de déterminer si des «destructeurs de forêts» apparaissaient, ou non, dans la chaîne d’approvisionnement. La moitié a refusé. Il s’agit de Ferrero (qui détient notamment les marques Nutella, Kinder, Duplo…), Hershey’s (Reese’s, Tyrrells, Kisses…) Kellogg’s (Special K, Trésor, Miel Pops…), Kraft Heinz (Maxwell House, Philadelphia, Heinz…) Johnson & Johnson (Listerine, Neutrogena…), PepsiCo (Pepsi, Lay’s, Bénénuts, Quaker…), PZ Cussons (Carex, Mamador…) et JM Smucker (Smucker’s, Dunkin' Donuts, Folgers…). «Ces marques s’étaient pourtant engagées à ne plus s’approvisionner auprès d’entreprises qui détruisent les forêts tropicales», souligne Greenpeace dans son communiqué.

L’autre moitié des groupes a accepté que l’on vérifie la traçabilité de ses produits : Colgate-Palmolive (qui détient notamment les marques Elmex, Sanex et Ajax), General Mills (...)

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