Quelle époque - "Le toupet", "Gênante", "On lui a mis quoi dans son verre ?" : l'attitude d'Elisabeth Borne dans l'émission indigne les internautes

Ce samedi 24 novembre 2024 sur France 2 dans Quelle époque, les téléspectateurs ont pu découvrir une affiche très politique. Léa Salamé recevait en effet deux anciens Premiers ministres, Dominique de Villepin et Elisabeth Borne. Cette dernière, interrogée notamment sur son utilisation répétée de 49.3, n'a cessé de rire de bon cœur en seconde partie d'interview. Un comportement inacceptable aux yeux d'une majorité d'internautes.

Capture écran France 2 direct/Quelle époque
Elisabeth Borne était l'invitée de Léa Salamé
Capture écran France 2 direct/Quelle époque Elisabeth Borne était l'invitée de Léa Salamé

Comme chaque samedi en deuxième partie de soirée, les téléspectateurs de France 2 pouvaient retrouver Quelle époque présenté par Léa Salamé ce 23 novembre 2024. Le talk show tardif a balayé l'actualité culturelle et politique, avec des invités aux antipodes les uns des autres. Ainsi, Dominique de Villepin partageait le plateau avec le comédien et féru d'histoire Lorant Deutsch, le comédien et animateur Sébastien Thoen ou encore le réalisateur Michel Hazanavicius.

Cette semaine, l'ancien Premier Ministre a en effet publié une tribune demandant à "ouvrir les portes de Gaza", pour arrêter de détourner le regard sur ce qu'il s'y passe. "Aujourd'hui, il y a 400 000 personnes qui sont enfermées, et soumises à cette terrible épreuve de la faim […] On ne peut pas laisser dans l'obscurité un territoire de 365 km2, assiégé, dont on ne peut pas sortir", a ainsi déclaré l'homme de droite qui a enjoint le gouvernement français de reconnaître l'état palestinien. "Aujourd'hui nous ne parlons pas assez fort pour éviter l'affrontement entre les deux blocs".

Mais Dominique de Villepin n'était pas le seul représentant de la classe politique ce samedi soir, puisqu'un peu avant lui, Elisabeth Borne a répondu aux questions de Léa Salamé. Venue à l'occasion de la sortie de son livre "Vingt mois à Matignon", l'ancienne Première Ministre a évoqué sa souffrance d'avoir été surnommée "madame 49.3". La femme politique est aussi revenue sur son enfance difficile, encouragée dans ce sens par Christophe Dechavanne. "J'ai perdu mon père […] il s'est suicidé quand j'étais très jeune (ndlr : elle avait 11 ans)", a-t-elle révélé avant que le co-animateur de Léa Salamé ne précise que l'homme avait été auparavant déporté.

Une histoire tragique qui explique selon elle l'amour des mathématiques qu'elle a développé très tôt, tout comme celui de la danse classique : "Tous les jours, deux et deux font quatre, et c'est assez rassurant". Si cette première partie d'interview n'avait rien d'amusant, la seconde a permis aux téléspectateurs de découvrir une toute autre facette de l'ex-Ministre. En effet, celle-ci n'a cessé de rire aux éclats aux diverses blagues de Christophe Dechavanne dans la suite de l'émission.

Notamment au moment où Léa Salamé l'interrogeait sur ses rapports passés avec Ségolène Royal qu'elle a qualifiée d' "imprévisible", et sur ses projets d'avenir qu'elle a préféré garder pour elle. Des rires qui ont agacé de nombreux internautes, les jugeant indécents voire "sadiques" au regard de ses décision impopulaires en tant que Première ministre. Certains d'entre eux n'y ont vu d'ailleurs qu'une manoeuvre pour tenter d'augmenter son capital sympathie...

S'ils n'ont rien changé à la mauvaise image qu'une majorité d'utilisateurs de X se faisaient d'elle, ces rires ont tout de même réussi à surprendre positivement quelques autres internautes.

Vidéo. La demande d'Elisabeth Born pour faire baisser les prix dans les supermarchés