Quelle époque - "Séquence gênante", "Tony Estanguet ne sait plus où se mettre", "L'humour de la honte" : les internautes très critiques envers les humoristes de l'émission

Après une déclinaison durant les Jeux Olympiques de Paris baptisée "Quels jeux !", Quelle époque est de retour dans sa version originelle, le samedi soir en début partie de soirée sur France 2. Aux manettes de cette troisième saison toujours, Lea Salamé, accompagnée de l'humoriste Philippe Caverivière et de Christophe Dechavanne en tant qu'invité permanent.

Ce samedi 21 septembre, le plateau faisait la part belle aux personnalités du monde médiatique. Flavie Flament et Julien Arnaud, à la tête de Télématin du lundi au jeudi sur France 2 depuis la rentrée, étaient de la partie. Tout comme l'animateur et producteur Arthur. À l'occasion des 25 ans de Qui veut gagner des millions qu'il a présenté le 20 septembre dernier, celui-ci est revenu sur les moments forts de sa carrière. L'actualité littéraire n'était pas en reste, avec la présence de la journaliste Caroline Fourest, venue présenter son essai, Le vertige Me Too. Elle y dénonce les amalgames et excès liés aux accusations de violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel depuis Me too. Un sujet qui a suscité un vif débat sur le plateau, certains estimant que le timing était mal choisi.

Vidéo. France Télévisions défend Daphné Burki et Léa Salamé, attaquées durant les JO

Sa consoeur Sonia Mabrouka a elle évoqué Et si demain tout s’inversait, un roman dans lequel elle imagine une inversion des migrations, de l’Europe vers le Maghreb. Dans un autre registre, le plateau accueillait aussi Femi The Scorpion, chorégraphe à l’Opéra Garnier surnommé le “transporteur de bonheur” qui danse dans les rues de Paris. Ainsi que Evan et Charli, deux jeunes à l'origine du compte Instagram Notes to strangers en France, sur lequel on les voit écrire des mots gentils à des inconnus dans la rue.

Après un été marqué par les Jeux Olympiques, Léa Salamé a naturellement souhaité mettre le sport à l'honneur : l'animatrice a convié sur son plateau le président du comité d'organisation des JO de Paris 2024, Tony Estanguet. Mais aussi Aurélie Aubert, championne paralympique de boccia. Une athlète largement applaudie, qui a séduit encore davantage le public en expliquant avoir surtout participé à la compétition pour le plaisir.

"Il y a des rubriques de Quelle époque que j'avais oubliées. J'ai dû faire un déni"

Sa présence a également inspiré les humoristes de l'émission, à commencer par Charlotte Dhenaux. Au début de sa chronique dédiée à Arthur, celle-ci n'a pu s'empêcher d'interpeller Aurélie Aubert, pour lui demander de lui prêter son macaron permettant de se garer sur une place handicapée. "Elle est très sympa finalement ! En fait quand il y en a un ça va, c'est quand il y en a plusieurs (ndlr : handicapés)...", a-t-elle ensuite ajouté, face à l'autodérision de l'athlète qui se trouve en fauteuil roulant.

Plus tard dans l'émission, c'est Philippe Caverivière qui a osé des plaisanteries à ce sujet, allant encore plus loin. L'humoriste a d'abord affirmé que les paralympiques étaient une "vraie leçon de vie" : "quand on a pas le moral, on regarde les paralympiques et on se dit que c'est quand même chouette d'avoir deux bras et deux jambes, c'est quand même super pratique !", a-t-il lancé face à un plateau mi-amusé mi-gêné.

"On entend souvent la phrase 'c'est des athlètes à part entière'. Faux ! Il leur manque des petits bouts parfois !", a-t-il poursuivi, osant davantage l'humour noir, avant de s'attaquer au cécifoot. "Vous avez vu les matches ? Eux ne les ont pas vus !", s'est-il encore amusé, devant une Aurélie Aubert toujours aussi souriante. Sur le réseau social X, les pastilles humoristiques du soir ont suscité la gêne... Certains internautes n'étaient pas particulièrement ravis de retrouver les deux chroniqueurs de l'émission.