Yahoo Actualités Quel sport pratiquer après un accident cardiaque ? 60 millions de consommateurs vous éclaire
En France, chaque année, 40 000 personnes sont victimes d'un arrêt cardiaque. Suite à un problème de ce type, une activité sportive d'intensité faible à modérée est fortement recommandée mais pas n’importe laquelle. Voici celles préconisées.
Pour ceux qui ont la chance de survivre à un accident cardiaque, il est recommandé, une fois leur pathologie stabilisée, de pratiquer régulièrement une activité physique. Et pour cause, l’activité physique contribue à rendre le cœur plus performant, à le protéger plus longtemps mais aussi à prévenir la survenue d’un nouvel accident cardiaque. Toutefois, pas question de se précipiter. Comme l’a rappelé 60 millions de consommateurs, il est nécessaire de consulter son médecin généraliste au préalable et de faire un bilan, avec un test d’effort. Certains patients fragiles ont tout intérêt à effectuer une réadaptation cardiaque dans un établissement spécialisé avant de se remettre au sport en douceur.
Concrètement, la Société européenne de cardiologie (ESC) recommande au moins 30 minutes d’activité physique par jour, à raison de cinq jours par semaine. "Ceux qui ont des difficultés à soutenir un effort durant 30 minutes peuvent faire deux séances de 15 minutes ou trois de 10", a précisé le Dr Sylvain Guérard, cardiologue et président du Club des cardiologues du sport, dont les propos ont été relayés par 60 millions de consommateurs.
Quant à l’intensité de l’effort, il doit être faible à modérée. "Il faut, et plus particulièrement si la pathologie est grave et le patient âgé, que l’exercice se fasse en situation de confort respiratoire, c’est-à-dire sans être essoufflé de façon excessive", a expliqué de son côté le professeur Bernard Pierre, cardiologue, membre de la Fédération française de cardiologie.
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La marche nordique
Sans grande surprise, les sports d’endurance sont les plus adaptés pour améliorer les fonctions du cœur, à commencer par le plus simple : la marche. Et parmi les différents types de marche, on retrouve la marche nordique. De plus en plus apprécié, ce sport de plein air ne se résume pas à mettre un pied devant l’autre : elle se pratique à l’aide de bâtons spécialement conçus. Les bâtons permettent de se projeter plus rapidement vers l’avant et sollicitent l’ensemble des muscles. À la différence de la randonnée, les bâtons ne sont pas posés verticalement en avant du corps mais sont orientés pointes vers l’arrière, comme en ski de fond.
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"Correctement exécutée, la marche nordique entraîne une dépense calorique quasi équivalente à celle d’un jogging. Mais, alors que ce dernier mobilise 45% de la masse musculaire (jambes, abdominaux et lombaires), elle sollicite entre 80 et 90% de la musculature car elle fait aussi travailler tout le haut du corps (dorsaux, épaules, triceps, pectoraux…) tout en diminuant les chocs traumatiques sur les chevilles et les genoux", a indiqué Bruno Ruslier, entraîneur diplômé et coach à l’École de marche nordique Paris.
Le vélo
Le vélo est également adapté pour une reprise progressive du sport. C’est un excellent moyen de s’exercer en douceur tout en ménageant ses articulations. Mais tous n’ont pas la possibilité ou l’envie de pédaler en extérieur. Ces derniers peuvent alors se tourner vers un vélo d’appartement pour se remettre en selle.
Comme le rappellent les professionnels de santé, il est recommandé de rester raisonnable au niveau du rythme et d'éviter de se tourner trop rapidement vers des montées ardues ou de circuler sur des terrains difficiles. Il est préconisé de démarrer sur des pistes cyclables ou des petites routes à faible trafic à proximité du lieu de résidence.
La course à pied
Enfin, la course à pied est également un bon moyen de se remettre au sport après un événement cardiaque. Toutefois, comme le vélo, ne pas brûler les étapes est essentiel.
Et s’il est préférable de pratiquer en extérieur, à son rythme, il est aussi possible de courir chez soi grâce à un tapis de course. Quel que soit le choix, l’échauffement ne doit surtout pas être mis de côté. Le corps a besoin d’être préparé à fournir un effort pour éviter les risques de blessures.
