Quatre universités françaises dans le top 100 mondial du classement de Shanghai, Paris-Saclay classée 12e

Ce jeudi 15 août, le classement général de Shanghai a attribué la 12e place à l’Université Paris-Saclay - la meilleure position jamais enregistrée par un établissement français depuis la création du classement.

Une première pour les établissements français. L’Université Paris-Saclay accède à la 12e place mondiale (+3 par rapport à 2023) du classement général de Shanghai, qui recense les établissements les plus prestigieux du monde, faisant d'elle la première université de France et d’Europe continentale.

Classée dans le Top 20 du classement depuis 2020, il s'agit de la meilleure position jamais enregistrée par un établissement français depuis la création du classement en 2003.

Le nouveau classement de Shanghai conforte la France pour la cinquième année consécutive au 3e rang mondial des meilleures universités du monde. À l’instar de l’Université Paris-Saclay, les trois autres établissements classés dans le Top 100 enregistrent une nette progression par rapport à 2023: l'Université Paris Sciences Lettres à la 33e place (+8), la Sorbonne Université à la 41e (+5) et l'Université Paris Cité à la 60e (+9).

De même, Aix-Marseille Université et l’Université de Strasbourg gagnent 50 places et rejoignent ainsi l’Université Grenoble Alpes dans le Top 150. De leur côté, Nantes Université (+200) et l'Université Paris Est-Créteil (+100) connaissent les progressions les plus fortes de cette édition 2024.

Au total, près des trois-quarts des universités françaises classées figurent dans la première moitié du classement mondial (Top 500).

"En reconnaissant des établissements à travers l'ensemble du territoire, le classement de Shanghai valorise la richesse du paysage académique français et ses différents modèles", a exprimé la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche démissionnaire, Sylvie Retailleau.

Classées dans le Top 200, l'ensemble des huit universités françaises ont bénéficié des financements prévus dans le cadre du plan d'investissement France 2030. Parmi elles, six établissements labellisés Idex ("Initiative d’excellence") et un établissement labellisé I-site ("Initiatives-Science – Innovation –Territoires – Economie") progressent encore par rapport à 2023.

Ces financements "ont contribué à la transformation structurelle des établissements, à l’enrichissement de leur offre de formation et à la définition de leur signature scientifique", a affirmé Sylvie Retailleau.

De plus, 12 des 16 établissements issus de la politique de regroupement figurent parmi le nouveau palmarès de Shanghai, preuve, selon la ministre de l’Enseignement supérieur démissionnaire du "succès des nouveaux modèles d’universités françaises" qui se voient offrir une "visibilité internationale".

"Ces résultats montrent aussi combien les leviers mis à disposition, notamment dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (LPR), promulguée en décembre 2020, sont essentiel pour l'attractivité des universités françaises dans les années à venir", a assuré Sylvie Retailleau.

"Cette loi de programmation démontre sa pertinence et produit ses premiers effets sur les résultats des établissements français au sein du classement de Shanghai", a encore ajouté la ministre démissionnaire.

Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields, parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.

Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce classement. Comme pour les éditions précédentes, plus de 2500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1000 premiers.

Article original publié sur BFMTV.com