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Quatre personnes en garde à vue pour un projet d’attentat contre une base militaire

Quatre personnes en garde à vue pour un projet d’attentat contre une base militaire

Quatre personnes ont été placées en garde à vue, lundi 13 juillet, dans le cadre d’une enquête ouverte le 23 juin sur un projet d’attaque terroriste contre une installation militaire, a annoncé mercredi soir le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

Selon une source policière, ces individus auraient notamment évoqué un projet de décapitation filmée à la caméra GoPro d’un gradé d’une base militaire prévu pour janvier 2016. Selon une source judiciaire, cette attaque n’en était encore qu’à l’état de « projet intellectuel ».

Les quatre individus, interpellés dans les Bouches-du-Rhône, le Rhône et les Yvelines, sont âgés de 16 à 23 ans. Parmi eux figurent trois mineurs et un ancien militaire français de 23 ans, réformé de la marine nationale en 2013, précise au Monde une source proche du dossier. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), saisie de l’enquête.

Interpellation précipitée par le 14-Juillet

Le « principal instigateur » de ce projet, un mineur, avait été repéré fin 2014 pour son « activisme sur les réseaux sociaux » et ses « velléités de départ » en Syrie dans le cadre du dispositif mis en place par le ministère de l’intérieur pour prévenir les filières djihadistes, a précisé le ministre. Il avait fait l’objet d’un entretien administratif à la DGSI en octobre 2014.

Sa surveillance et l’ouverture le 23 juin d’une enquête pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme a ensuite permis d’identifier les trois autres suspects avec qui il était en relation. Les écoutes ont révélé qu’ils envisageaient une attaque en janvier 2016, mais « l’imminence de la fête nationale, le 14 juillet, a précipité leur interpellation », explique une source proche du dossier. Selon une autre source, plusieurs gardés à vue auraient reconnu la réalité de leur projet et expliqué que le plus jeune, âgé de 16 ans, en avait été écarté en raison de son âge.

Les gardes à vue de ces quatre individus (...)

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