Publicité

Les quatre ex-otages attendus en France dimanche matin

Edouard Elias, Didier François, Pierre Torres Henin à leur arrivée à Sanliurfa, en Turquie, samedi matin.

Les journalistes Edouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres ont été libérés samedi après dix mois de détention en Syrie.

Les douaniers turcs les ont d’abord pris pour des contrebandiers avant de remarquer leurs yeux bandés. Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres ont été retrouvés vendredi soir au poste frontière d’Akçakale, en Turquie. Un groupe syrien venait de les y déposer, après 11 mois de détention de l’autre côté de la frontière, en Syrie. «Je suis heureux d’être libre. C’est si bon de voir le ciel, de pouvoir marcher», a déclaré Didier François à une télévision turque à la sortie de l’hôpital d’Akaçakale où les otages avaient été conduits par les autorités locales. Ils devraient être rapatriés en France dimanche matin entre 8 heures et 9 heures. Ils seront accueillis par leurs familles et par François Hollande sur la base aérienne militaire de Villacoublay.

Les quatre journalistes avaient été enlevés à deux semaines d’intervalle, en juin 2012. Didier François, grand reporter à Europe 1, et Edouard Elias, photographe, avaient été kidnappés à Marea, une petite ville située sur la route entre la frontière turque et Alep, la grande ville du nord. Les deux reporters venaient juste d’entrer en Syrie. Nicolas Hénin et Pierre Torres, deux journalistes indépendants, avaient, eux, été enlevés à Raqqa (nord). Ils étaient dans la ville depuis plusieurs jours et attendaient de pouvoir récupérer leur matériel confisqué par le Jabhat al-Nosra, un groupe lié à Al Qaeda qui contrôlait alors la majeure partie de la ville. Ils avaient été kidnappés à quelques minutes d’intervalle en bas de la maison où ils logeaient.

S’ils ont été kidnappés dans deux villes différentes, les quatre Français ont été détenus par les mêmes ravisseurs, des jihadistes de l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL). Ce groupe, issu d’Al Qaeda en Irak, est le plus sectaire à être actif en Syrie. Ses agissements, des exécutions publiques aux kidnappings (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Quatre journalistes expérimentés
«C’est une joie immense, on en pleure»
Le censeur en chef égyptien victime de la censure
«C’est une joie immense, on en pleure»
Quatre journalistes expérimentés