Quatennens soutenu par Mélenchon : Borne se dit « extrêmement choquée »
GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Borne « extrêmement choquée » par le tweet de Mélenchon après l’affaire Quatennens
POLITIQUE - Il « banalise » les violences. Élisabeth Borne a été amenée à réagir, ce mardi 20 septembre, à l’affaire Adrien Quatennens et aux propos de Jean-Luc Mélenchon. Interrogée par plusieurs journalistes à Matignon alors qu’elle parlait « plan vélo », la Première ministre s’est dite « extrêmement choquée » par le message posté par l’Insoumis en chef, quelques minutes après que le député du nord a reconnu, dans un communiqué, des violences à l’encontre de sa future ex-épouse.
Le troisième homme de la dernière présidentielle a ainsi choisi de dénoncer « la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux », sans un mot, dans sa première réaction, à l’endroit de la victime présumée. Il a salué a contrario chez Adrien Quatennens - qu’il comptait parmi ses disciples les plus dévoués et ses potentiels successeurs - la « dignité » et le « courage », lui redisant sa « confiance » et son « affection ».
Borne et la nouvelle « outrance » de Mélenchon
Et son message, maladroitement complété quelques heures plus tard, n’y a rien fait. Les critiques d’Élisabeth Borne viennent grossir le flot de reproches qui s’abat sur le leader des insoumis, au sein même de son propre camp.
« C’est évidemment extrêmement choquant d’avoir quelqu’un qui banalise des violences intrafamiliales », a-t-elle ainsi cinglé, comme vous pouvez le voir ci-dessous, avant d’ajouter : « Enfin… On n’en est pas à une outrance près. »
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À gauche, cette affaire n’a pas fini d’embarrasser les insoumis… D’autant plus qu’elle s’ajoute cette année à l’enquête pour agressions sexuelles à l’encontre du président de la commission des Finances Éric Coquerel, et à l’annulation de l’investiture législative de Taha Bouhafs pour des soupçons de violences sexuelles.
Interrogés ce mardi matin à l’Assemblée nationale à l’issue d’une conférence de presse, les députés insoumis ont fait montre de toute leur gêne, s’échinant à ne pas répondre aux questions sur la réaction de leur chef. Mathilde Panot, Clémentine Autain ou Danièle Obono se sont ainsi défendues d’avoir « tergiversé » sur la mise en retrait de leur collègue, tout en admettant « tâtonner » encore face à la gestion des cas de violences sexistes au sein du mouvement.
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