Quadruple assassinat dans les Pyrénées-Orientales: le suspect mis en examen et écroué

Des gendarmes (photo d'illustration). - -
Des gendarmes (photo d'illustration). - -

Le quinquagénaire qui s'est livré dimanche aux gendarmes en s'accusant d'avoir tué dans les Pyrénées Orientales ses parents et ex-beaux-parents à qui il vouait une "haine féroce" a été mis en examen et écroué mardi, selon une source judiciaire.

À l'issue d'une garde à vue prolongée, le suspect a été mis en examen des chefs d'assassinats et placé en détention provisoire, comme l'avait requis plus tôt le parquet.

L'homme encourt la perpétuité

L'assassin présumé a reconnu "avoir donné volontairement la mort aux quatre personnes âgées, avec préméditation", samedi et dimanche, avait auparavant précisé dans un communiqué le procureur-adjoint de Perpignan, Luc-André Lenormand.

Aucun détail sur la manière dont les victimes ont été tuées n'a été communiqué.

"Il reprochait à ses parents dont il était l'enfant unique d'avoir été de 'mauvais parents' et s'agissant de ses ex-beaux-parents qu'il ne côtoyait plus depuis environ 10 ans, il les décrivaient comme étant des personnes manipulatrices et démoniaques", selon Luc-André Lenormand.

Le suspect "avait mûri une haine féroce"

"En définitive", conclut le procureur, le suspect "avait mûri durant toutes ces années une haine féroce à l'égard des victimes. Haine qui l'amenait à les assassiner le 22 et 23 août 2020".

L'homme, qui encourt la peine de la réclusion criminelle à perpétuité, s'était présenté dimanche à la gendarmerie de Pollestres dans les Pyrénées-Orientales, affirmant avoir tué volontairement ses parents demeurant à Perpignan et ses ex-beaux-parents domiciliés dans la localité proche de Boulou.

Les policiers mobilisés ont de fait découvert ces personnes mortes à leurs domiciles respectifs.

L'homme avait, après s'être livré, été "immédiatement placé en garde à vue et transporté à l'hôpital de Perpignan pour des soins suite à une suspicion de prise massive de médicaments", a précisé le procureur. L'antenne de Perpignan du SRPJ de Montpellier a été chargée des suites de l'enquête.

Article original publié sur BFMTV.com