Ce qu’il faut retenir du premier rapport du synode sur l’avenir de l’Église

Dans son rapport de synthèse sur l’avenir de l’Église, le synode, composé d’évêques et de laïcs, a estimé « urgent » d’intégrer des femmes dans les processus de décision.

Le pape François lors de la 16e assemblée générale du Synode des évêques au Vatican le samedi 28 octobre.   - Credit:HANDOUT / VATICAN MEDIA / AFP
Le pape François lors de la 16e assemblée générale du Synode des évêques au Vatican le samedi 28 octobre. - Credit:HANDOUT / VATICAN MEDIA / AFP

La place des femmes et des laïcs, la bénédiction des couples homosexuels, le célibat des prêtres, la remise en cause du pouvoir exclusif de l'évêque…, autant de questions qui ont été abordées par le synode concernant l'avenir de l'Église catholique. Composé d'évêques et de laïcs, le synode de l'Église catholique, après près d'un mois de débats, a adopté samedi soir un rapport à la majorité de deux tiers.
Le document de 42 pages a été publié samedi soir après avoir été soumis au vote des 365 membres, dont le pape. Fruit de près d'un mois de débats, ce document consultatif dont chaque paragraphe a été adopté à une majorité de deux tiers est présenté comme un « point d'étape » avant une seconde assemblée générale qui se tiendra en octobre 2024 au Vatican.

L'ordination des femmes

« Il est urgent de garantir que les femmes puissent participer aux processus de prise de décision et assumer des rôles de responsabilité dans la pastorale et le ministère », peut-on lire dans ce document. De nombreuses femmes ont évoqué « une Église qui blesse », précise le document, regrettant que « le cléricalisme, le machisme et l'usage inapproprié de l'autorité continuent à marquer le visage de l'Église et à nuire à la communion ».
Le texte préconise également « la recherche théologique et pastorale sur l'accès des femmes au diaconat », une option « inacceptable pour certains ». Présentée comme prioritaire, la question de la place des femmes a suscité la plus forte résistance, deux [...] Lire la suite

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