En quête d’amour ? Passez en mode gobelin
Dans le folklore médiéval européen, le gobelin n’a pas bonne réputation.
Connues pour leur sournoiserie, leur laideur et leur perfidie, ces créatures légendaires inspirent à peu près tout sauf l’érotisme et la romance.
Pourtant, pour les célibataires déçus de Tinder, Bumble et autres joyeuseries de la drague en ligne, une nouvelle application de rencontres vient de voir le jour. Son principe ? “Passer en mode gobelins”, raconte Wired.
Le mode d’emploi de Date Like Goblins est peu ou prou le même que celui des applis de rencontres traditionnelles. On se crée un profil avant de répondre à quelques questions.
Sauf qu’il existe trois modes différents, explique le site d’information américain spécialisé dans le numérique TechCrunch.
Un mode humain, qui inclut des photos de profil. Un mode gobelin, où il n’y a pas de photo du tout. Et un mode Halfling, ou “presque aveugle”, qui n’affiche votre photo de profil que lorsque vous êtes intéressé par l’autre personne.
Enfin, la première rencontre ne se fait pas autour d’un verre ou d’un bowling, mais d’un jeu en ligne ou au détour d’un canal Discord.
“L’idée est de se rencontrer en mode gobelin, c’est-à-dire en étant soi-même, sans filtre et sans fard, ce qui est souvent à l’opposé de l’image que l’on donne de soi sur les applications de rencontres traditionnelles”, rapporte le magazine américain.
“Pourquoi ne pas vous montrer tel (le) que l’autre vous verra de toute manière dans trois mois ?”, interroge Lise Keeney, qui a créé l’application après avoir eu elle-même des difficultés à trouver l’amour sur les applications traditionnelles.
“Nous sommes arrivés à un point où les gens commencent vraiment à chercher de nouvelles façons de se rencontrer, que ce soit en personne ou sur des plateformes plus spécialisées.”
Liesel Sharabi, professeur associé en communication à l’université d’État d’Arizona, spécialiste des plateformes de rencontres de niche et du burn-out des applications de rencontres.
Cette nouvelle approche pourrait séduire les célibataires les plus reclus, explique au magazine américain Jess Carbino, ancienne responsable de la sociologie chez Bumble and Tinder.