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Le pétrole, sang noir de la révolution d'Hugo Chavez

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Quel est l'avenir du Venezuela après Hugo Chavez ? Niveau de vie en hausse, diplomatie alternative, défense de la révolution : depuis son accession au pouvoir il y a 14 ans, le "comandante" a œuvré pour que son pays mette en pratique ses idées. Sa politique repose toutefois sur une ressource essentielle : le pétrole. Le sang noir bolivarien coulera-t-il éternellement après sa mort ?

Le puits n'est certes pas inépuisable, mais le Venezuela dispose de ressources conséquentes : les premières ou deuxièmes réserves mondiales prouvées et exploitables actuellement, avec l'Arabie Saoudite. Soit 18% des ressources avérées dans le monde. Leur exploitation génère une manne énorme : 92,6 milliards de dollars, selon un rapport de l'Opep de 2012, contribuant pour la moitié des recettes de l'Etat.

Egalité, diplomatie et exportations

Dès son arrivée au pouvoir, Hugo Chavez a mis les pétrodollars au service de son peuple. 43% du budget est consacré à la politique sociale. Les prix des biens de première nécessité, en vente dans des supermarchés publics, ont été encadrés. Des programmes de santé et d'éducation ont été mis en œuvre dans les quartiers les plus pauvres. Le nombre d'enseignants a été multiplié par cinq.

Pour exporter les idées socialistes, Hugo Chavez a tissé un réseau diplomatique alternatif avec les pays opposés aux Etats-Unis. Il a ainsi témoigné son soutien à des dictateurs : Mouamar Kadhafi en Libye, Mahmoud Ahmadinejad en Iran, et même le syrien Bachar al-Assad. Mais cette diplomatie "anti-impérialiste" "ne l'a jamais été gratuitement", explique Fabrice Andreani, doctorant à Sciences-Po.

Avec (...)

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