Pyrénées-Orientales: un incendie ravage le village de Noël du Barcarès

Un sinistre à l'origine encore inconnue. Il était aux alentours de 4h30 du matin lundi 11 novembre lorsqu'un incendie s'est déclaré dans le village de Noël du Barcarès, commune située à proximité de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Le sinistre a provoqué la destruction de plusieurs chalets de cet événement réputé de la région, ainsi que l'explosion de plusieurs bouteilles de gaz.

La soixantaine de sapeurs-pompiers mobilisée a pu circonscrire l'incendie à 7 heures du matin lundi, alors qu'il s'était étendu sur 3.000m². Le départ de feu a eu lieu dans la zone restauration du site, censé ouvrir ses portes à partir du 16 novembre.

Les flammes ont ensuite atteint des chalets en bois destinés à accueillir les commerçants et plusieurs camions frigorifiques. Quatre de ces véhicules ont également été détruits par le feu, indique pour sa part le quotidien L'Indépendant.

"En tout dix structures ont été prises par les flammes, trois structures métalliques et des structures en bois", confirme à BFMTV Grégory Koral, commandant des opérations de secours du Sdis 66.

"Sidération"

Le marché de Noël du Barcarès a attiré en 2023 environ 1,5 million de visiteurs, en faisant un des marchés de Noël les plus fréquentés du pays.

"À ce stade, l'origine du sinistre demeure inconnue et fait l'objet d'investigations", précise le Sdis 66 à l'AFP, alors que personne n'a été blessé par les flammes.

Comme l'indique la municipalité du Barcarès dans un communiqué repris par L'Indépendant, l'ouverture du marché de Noël va être reportée de plusieurs jours.

"Nous avons une solidarité qui s’installe et des prêts de chalets nous sont proposés, ce qui pourrait permettre aux exploitants de retrouver leur lieu d’exploitation", promet à BFMTV Michel Sitja, directeur général des services à la mairie du Barcarès.

Les gendarmes sont en charge de l'enquête pour déterminer les causes de l'incendie. "Ce ne sont que des dégâts matériels avec impact économique majeur (...), c'est un peu la sidération là", a déclaré à l'AFP Bruno Berthet, secrétaire général de la préfecture des Pyrénées-Orientales.

Article original publié sur BFMTV.com