Vers une punition pour les entreprises n'ayant pas assez de voitures électriques ?
Le gouvernement veut tout faire pour inciter les automobilistes à adopter les voitures électriques, alors qu'il vient de dévoiler ses objectifs d'électrification pour les prochaines années. En parallèle, on sait que l'Union Européenne va de toutes façons interdire la vente de véhicules thermiques sur tout son territoire à partir de 2035. Et en attendant, la pression continue à augmenter sur tous ceux qui ne voudraient pas encore adopter cette motorisation jugée bien plus propre que l'essence et le diesel.
Inciter l'achat de voitures électriques
Et pour cause, dans le cadre de l'examen du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, le député Jean-Luc Fugit a présenté un amendement ambitieux visant à instaurer une taxe en cas de non-respect des quotas de verdissement imposés par la loi d'Orientation des Mobilités (LOM). Selon cet amendement, les entreprises qui ne respectent pas ces quotas pourraient se voir imposer une amende de 2 000 euros par véhicule électrique manquant. Une mesure qui, bien que stricte, pourrait être perçue comme nécessaire pour accélérer la transition écologique dans le secteur des transports. Cette proposition s'inscrit dans la lignée des déclarations de la nouvelle ministre de l'Énergie, Olga Givernet, qui a récemment affirmé sa volonté de prendre des mesures contre les entreprises réfractaires à la décarbonation. "Je suis prête à sanctionner les entreprises qui ne décarbonent pas leur flotte automobile", avait-elle déclaré un peu plus tôt. Pour mémoire, la loi LOM impose aux entreprises détenant une flotte de plus de 100 véhicules un quota de 20 % de véhicules électrifiés, mais en 2024, ce seuil reste largement inatteint pour de nombreuses...Lire la suite sur Autoplus