Des psychologues de la fonction publique en grève contre la précarité

Selon la CGT, une grande partie des psychologues contractuels, qui travaillent notamment dans les hôpitaux, sont employés à temps partiel.

Selon les syndicats, près de 60% des psychologues exerçant en hôpital ou dans les collectivités territoriales sont touchés par la précarité, notamment en raison du statut de contractuel qui concerne une grande partie d'entre eux.

Des psychologues exerçant à l’hôpital et dans les collectivités territoriales ont fait grève jeudi pour protester contre la faiblesse de leurs salaires et les contrats précaires, a indiqué la CGT. «Nous demandons une revalorisation des salaires mais à l’arrière-plan (...), il y a une revendication majeure qui est la diminution et la suppression de la précarité, qui touche aujourd’hui, dans la fonction publique hospitalière, 60 % des psychologues», a déclaré Gilles Métais, porte-parole CGT des psychologues hospitaliers.

Selon lui, une grande partie de ces psychologues contractuels, qui n’ont pas le statut de fonctionnaires, sont employés à temps partiel et touchent moins de 800 euros par mois. «On se trouve dans une situation où il va y avoir - et tout le monde l’a entendu - une réduction sur le budget de la Sécurité sociale de 10 milliards (pour la seule branche maladie, ndlr) donc évidemment, dans ce contexte-là, on ne nous fait pas de promesse», a-t-il déploré, demandant «un geste du gouvernement pour résorber la précarité chez les psychologues».

Une assemblée générale organisée à Paris jeudi après-midi a permis d’arrêter une nouvelle date de mobilisation, le 19 juin, avec grève et manifestation nationale, a-t-il précisé. Danièle Santini, psychologue à l’hôpital Lenval de Nice, a dit à cette occasion exercer son métier «du mieux possible mais avec des conditions qui, effectivement, sont de plus en plus défavorables pour nous comme pour le public». «Il y a des listes d’attente énormes, souvent à l’hôpital public, dans les centres médico-psychologiques. Il y a des fois quatre mois, six mois de liste d’attente», témoigne-t-elle.

Des contractuels aux salaires limités

Psychologue contractuelle à Lille, Pauline Delcourt explique qu’il «n’y a (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Le parquet requiert 20 ans de prison contre Maurice Agnelet
Affaire Tapie : un recours en annulation de l'arbitrage rejeté par la Cour d'appel
Inventivité
L'«homme blanc hétérosexuel» toujours privilégié en France
Les hôpitaux publics proposent un plan de 5 à 7 milliards d'économies