PS: une équipe de 78 secrétaires nationaux autour de Cambadélis

French Socialist party (PS) newly re-elected First secretary Jean-Christophe Cambadelis delivers the closing speech on June 7, 2015 in Poitiers, central France, at the third and last day of the 77th PS congress. AFP PHOTO / JEAN-PIERRE MULLER

Jean-Christophe Cambadélis a présenté samedi son équipe, de près de 80 secrétaires nationaux, «rajeunie», en partie renouvelée, mais dont la plupart des postes-clés reviennent aux mêmes personnes que dans son équipe précédente.

Au total, 40 femmes et 38 hommes constituent le secrétariat national (exécutif du parti), dont la composition a été approuvée samedi par le conseil national (parlement) du PS. Restent porte-parole Olivier Faure, Juliette Méadel et Corinne Narassiguin. Guillaume Bachelay est responsable de l’animation et de la coordination des pôles.

Auprès du premier secrétaire, François Lamy, proche de Martine Aubry, est chargé des relations extérieures. Surprise, Julien Dray, amis de François Hollande, est responsable de la construction de l«alliance populaire» avec les autres partis de gauche, les écologistes et les citoyens.

Christophe Borgel est à la tête d’un pôle «animation, élections et vie du parti» avec auprès de lui, entre autres, Carlos Da Silva, ex-porte-parole «vallsiste», qui s’occupera désormais du «développement des fédérations et adhésions» au côté d’Emeric Bréhier qui a en charge l'«animation des fédérations et l’organisation de l’université d’été».

Jean-Marc Germain, autre proche de Martine Aubry, est le responsable d’un pôle «mondialisation, régulation, coopération», Marie-Pierre de la Gontrie de celui de «République, citoyenneté». Jean-François Lebat, lui, reste trésorier.

La composition, renouvelée à 60%, est à une moyenne d’âge de 42 ans, a fait valoir le PS. Le CN a aussi approuvé la constitution du Bureau national, qui est, lui, fonction du score obtenu par chaque «motion» (orientation politique) lors du vote des militants en amont du congrès de Poitier, le 21 mai.

En font partie, pour la «motion» Cambadélis, des ténors tels que la maire de Lille Martine Aubry, les chefs de file des groupes parlementaires Bruno Le Roux et Didier Guillaume, l’ex-ministre Frédéric Cuvillier.

Y figurent aussi des personnalités de l’aile gauche et des (...)

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