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Le PS exclut un maire du Puy-de-Dôme, accusé de viol sur mineure

La commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du PS a exclu, pour la première fois, un membre du parti à la suite d'accusations de viols. (Image d'illustration)  - Credit:ERIC CABANIS / AFP
La commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du PS a exclu, pour la première fois, un membre du parti à la suite d'accusations de viols. (Image d'illustration) - Credit:ERIC CABANIS / AFP

Pour la première fois depuis sa création, l'été dernier, la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations du Parti socialiste a exclu définitivement du parti un maire du Puy-de-Dôme. Ce dernier est accusé de viol sur mineure, a-t-on appris, vendredi 2 juin, de sources concordantes et confirmant une information de Mediapart.

Cette décision, prise au nom des « valeurs du parti » a été prononcée à l'encontre d'Anthony Palermo, aujourd'hui maire de la commune de Saint-Éloy-les-Mines. Les faits remontent à 2017, il a alors 21 ans et est militant. Chloé Darochas, elle-même militante socialiste de Montluçon, dans Allier, affirme avoir été contrainte à une relation sexuelle alors qu'elle était âgée de 16 ans. Une plainte, classée sans suite, avait été déposée en 2020.

La victime « soulagée » de cette exclusion »

L'édile « ne conteste pas avoir eu une relation sexuelle » avec la jeune femme, mais « estime que celle-ci était consentie », souligne la commission dans sa décision rendue mi-avril. Toutefois, « l'expertise psychiatrique diligentée dans le cadre de l'enquête pénale a permis d'établir que la parole de la victime ne pouvait pas être remise en cause dans son fondement », ajoute la commission.

Dès lors, l'élu a « de par son comportement à l'égard » de la jeune femme « manqué à ses devoirs et obligations d'adhérent du Parti socialiste » dont il est « exclu définitivement ».

Anthony Palermo a indiqué avoir lui-même démissionné du parti le 2 janvie [...] Lire la suite