Le PS donne le coup d'envoi de sa campagne européenne

Meeting européen avec Martin Schultz.

Le parti a fait venir l'Allemand Martin Schulz pour appuyer son meeting parisien.

Le Parti socialiste a choisi le Cirque d’hiver jeudi soir pour sonner le coup d’envoi de sa campagne aux élections européennes du 25 mai prochain. « Choisir notre Europe », le slogan du parti pour cette échéance électorale, s’affiche sur les T-shirts et les pancartes. Les militants, certains venus de toute l’Europe, prennent place dans les gradins. « Nous sommes 1 600 », clame fièrement l’organisation.

Assis en groupe, toutes les têtes de liste, et leur numéro deux, sont présents. Pervenche Bérès, députée européenne, est particulièrement ravie et affiche un grand sourire. Elle devient la candidate pour l’Île-de-France après la nomination d’Harlem Désir au gouvernement. « C’est mérité, sourit-elle avant le meeting. C’est une bonne chose que les candidats soient les vrais prochains députés européens. »

« Moi président »

« Il faudra respecter les règles de convergence et ramener le déficit à 3%, insiste l'Allemand Martin Schulz, président du Parlement européen, au cours de sa conférence de presse qui a précédé le meeting. Mais il ne faut pas oublier la croissance. » C’est là tout l’axe du programme du Parti socialiste européen, que leur candidat à la présidence de la Commission, dans un français parfait, a longuement détaillé au cours de son discours. « Il faut doter l’Europe d’un budget digne de ce nom qui permette de mener une politique européenne en faveur de la croissance et de l’emploi ! ». La foule applaudit, agite les drapeaux et scande à gorge déployée : « Martin(e) président ! Martin(e) président ! »

La dimension sociale de l’Europe est également au cœur du programme. C’est par une anaphore célèbre que Martin Schulz, 58 ans, a égrainé son programme : « Moi président… » Le public éclate de rires et le tribun poursuit. La création d’un Smic européen proportionnel au PIB de chaque État-membre, la lutte contre le dumping social ou fiscal ainsi que « la garantie jeunesse » pour (...)

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