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PS dans le cortège: «Ils s’attendaient à être accueillis avec des roses ?»

Olivier Faure, futur premier secrétaire du PS, lors de la manifestation des cheminots et fonctionnaires à Paris le 22 mars.

Olivier Faure et un aréopage de socialistes a été pris à partie par les manifestants. Le futur premier secrétaire a dû plier les gaules.

Le passé dure longtemps. Jeudi, en tout début d’après-midi, une délégation du Parti socialiste se pointe aux alentours de la gare de l’Est pour soutenir les cheminots. Le prochain chef du parti, Olivier Faure, est accompagné de toutes les tendances de la maison. De Patrick Kanner à Emmanuel Maurel en passant par Luc Carvounas. Un retour dans la rue pour la direction du PS après un quinquennat au pouvoir. Ils n’ont pas fait long feu dans les rangs. Très vite repérée - «Oui, ce n’était pas très malin de venir avec des drapeaux», souffle une socialiste – la petite délégation a le droit à des sifflets, des «social traître» et des souvenirs amers qui remontent à la surface, avec des «Elle est ou El Khomri ? Elle n’est pas venue avec vous?».

Face à la pression, les socialistes n’insistent pas: Olivier Faure et les siens se réfugient dans un café du quartier. Après réflexion et discussions, ils ne regagnent pas le cortège. Une manifestation de très courte durée. Pour le prochain chef du PS, l’importance est ailleurs. Dans la foulée, il écrit sur les réseaux sociaux : «Nous sommes venus manifester aujourd’hui, nous savions que nous ne serions pas forcément accueillis par tous avec un tapis rouge. Ce fut le cas. Nous avons eu notre lot de sifflets. Qu’importe. L’essentiel était de montrer au gouvernement, qu’en dépit de divergences respectables, nous étions là et que notre détermination ne dépend pas des mouvements d’humeur.»

«On sera tous dans le même train»

Un peu plus loin, boulevard Magenta, la France Insoumise est en place. Des drapeaux, des militants, des députés et… Jean-Luc Mélenchon. Le tribun n’est pas étonné par les déboires de la délégation socialiste: «Ils s’attendaient à être accueillis avec des roses ?» Le chef des insoumis ne s’attarde pas sur son ancienne famille. Il regarde ailleurs. «On ne peut pas laisser les cheminots et (...)

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