Prévenir l’obésité au quotidien

©Phovoir
©Phovoir

©Phovoir

Depuis les années 80, l’incidence mondiale de l’obésité a été multipliée par 2. Aujourd’hui 600 millions de patients en souffrent. Et selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la situation devrait empirer. « D’ici à 2030, la plupart des pays européens vont connaître un accroissement de cette pathologie. » Comment prévenir la survenue de cette maladie ? Le point à l’occasion de la 6e journée européenne de l’obésité, organisée sur deux jours, les 22 et 23 mai.

En France pas moins de 15% de la population est concernée par l’obésité (IMC supérieur à 30). Laquelle augmente « le risque de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancers et d’hypertension », rappelle l’INSERM à l’occasion de la journée européenne de l’obésité.

Bien bouger et mieux manger

Relayée par le Collectif national des Associations d’Obèses (CNAO) et l’INSERM, cette journée européenne vous donne l’occasion d’en savoir plus sur les facteurs de risque de l’obésité : la sédentarité et une alimentation déséquilibrée dès la petite enfance. Des activités sportives, des ateliers de cuisine ainsi que des conférences dans les hôpitaux seront ouvertes à tous sur ces deux journées. Tous les acteurs participant à cet événement sont répertoriés sur la page du CNAO.

Pour favoriser une dépense énergétique régulière, et donc un rapport masse musculaire / masse graisseuse équilibré, voici quelques repères :

  • Côté sport. L’OMS recommande « 60 minutes par jour d’activité physique modérée à soutenue chez les 5 à 17 ans ». Chaque semaine, les adultes âgés de 18 ans à 64 ans doivent accumuler « au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée, ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ». Marche rapide, course à pied, natation, gymnastique douce, fitness, sports de combat ou de raquettes… Vous pouvez adapter ces conseils selon vos goûts ;

  • Dans l’assiette. Pour un bon équilibre nutritionnel, assurez des apports suffisants en protéines, en vitamines, en minéraux mais aussi en glucides lents et en lipides mono-insaturés (les bonnes graisses essentielles au fonctionnement des structures cérébrales). Les sucres rapides, stockés sous forme de graisse s’ils sont consommés en excès, doivent représenter, selon l’OMS, 5% à 10% de la ration énergétique journalière. Un exemple ? Si vous consommez 2 000 kilo calories par jour, l’apport en sucre ne doit pas dépasser les 200 kilo calories. Pour vous donner des idées de desserts équilibrés et savoureux, des préparations à base de framboise et de kiwi élaborés par des nutritionnistes sont disponibles en cliquant ici.