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Présumés complices d'Amédy Coulibaly, les frères Belhoucine seraient morts en Syrie

Présumés complices d'Amédy Coulibaly, les frères Belhoucine seraient morts en Syrie

Les deux jihadistes français, qui avaient accompagné la compagne d'Amédy Coulibaly en Syrie quelques jours avant les attentats de janvier, seraient morts en Syrie, selon «Le Petit Journal» de Canal Plus.

Les frères Mohamed et Mehdi Belhoucine, qui avaient quitté la France pour la Syrie en compagnie de la compagne d’Amédy Coulibaly, quelques jours avant les attentats de janvier 2015, sont présumés morts, a affirmé mardi soir une source proche du dossier, confirmant une information du «Petit Journal» de Canal Plus. Mohamed Belhoucine, 28 ans, a été «tué au combat» tandis que son frère Medhi, 24 ans, est «mort des suites de blessures de guerre mal soignées», selon l'émission.

Les deux frères n’étaient pas considérés comme des cadres de premier plan du groupe Etat islamique. L’un d’eux avait été repéré en Irak, selon ou autre source, pour qui l’information «semble fiable» mais si elle n’a pas été recoupée.

À lire aussi :Les frères Belhoucine, pivots de l’enquête sur les attentats du 7 janvier

Quelques jours avant les attentats de janvier 2015, la compagne de l’assassin de l’Hyper Cacher, Amédy Coulibaly, Hayat Boumeddiene était partie en Syrie, accompagnée des frères Belhoucine. Mehdi Belhoucine et Hayat Boumeddiene avaient été identifiés à leur entrée en Turquie sur des images de vidéosurveillance à l’aéroport d’Istanbul. Selon une source antiterroriste espagnole, Coulibaly les avait conduits lui-même à l’aéroport de Madrid-Barajas, ainsi que la femme de Mohamed Belhoucine et leur enfant, d’où ils s’étaient envolés pour la Turquie le 2 janvier, soit cinq jours avant la tuerie de Charlie Hebdo. Durant l’enquête, les enquêteurs ont retrouvé sur un drapeau du groupe Etat islamique dans l’appartement de Gentilly où a logé avant les attaques Coulibaly, une trace ADN semblable à celle retrouvée dans l’appartement d’un des frères Belhoucine.

Ancien élève ingénieur, Mohamed Belhoucine avait été arrêté en 2010 dans le démantèlement d’une filière qui avait envoyé, au (...)

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