«La présidentielle doit servir à créer un nouveau rassemblement à gauche»

Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche, le 15 mars, à Paris.

Eric Coquerel, coordonnateur du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, écarte une nouvelle fois la primaire, et espère la naissance d'un nouveau mouvement à gauche en vue de 2017.

C’est une petite phrase glissée aux lignes 220 et 221 d’une résolution politique présentée par les membres de la direction du Parti de gauche, ce week-end, au conseil national de la formation fondée par Jean-Luc Mélenchon. Pour eux, l’élection présidentielle de 2017 est «l’occasion de se traduire par la construction d’une nouvelle force politique». Le PG propose ainsi d’en finir avec le Front de gauche qui avait porté la candidature Mélenchon en 2012 mais s’est perdu depuis en difficultés stratégiques et électorales. Le Parti de gauche propose, certes, de «commencer» par un cartel regroupant PCF et autres forces de la gauche radicale pour «construire» cette «nouvelle force». Mais à condition que ces derniers acceptent enfin de se fondre avec eux dans une seule et même formation. Avec un candidat pour 2017 déjà désigné : Jean-Luc Mélenchon. Explications du coordonnateur du PG, Eric Coquerel.

Cette semaine le débat et l’appel en faveur d’une primaire a fait parler beaucoup de personnes à gauche. Pas trop au Parti de gauche : vous n’êtes pas intéressés ?

Je considère que l’appel de la semaine, c’est celui en solidarité avec les Goodyear, lancé en même temps, et qui atteint 75 000 signatures ce vendredi contre 25 000 à celui sur la primaire. J’ai bien vu et lu que, cette semaine, la primaire a pris beaucoup plus de place dans certains médias alors que manifestement, dans «le peuple de gauche», la réalité est différente. L’appel de la primaire a du mal à passer la seconde alors que celui de Goodyear est dans la dynamique. Après, je veux bien répondre à votre question : je n’ai pas l’impression que l’on soit les seuls à gauche à ne pas s’enflammer avec la primaire. On ne doute pas de la bonne volonté de certains signataires mais l’idée de trouver un candidat unique de toute la gauche est (...)

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