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Présidentielle afghane : Abdullah Abdullah confirme son avance

Une femme afghane écoute Abdullah Abdullah, candidat à la présidentielle, lors d'un meeting à Hérat, dans l'ouest du pays.

Plus de sept millions d'Afghans se sont rendus au urnes pour désigner le successeur d'Hamid Karzaï. Les résultats complets du premier tour sont attendus samedi.

L’ex-chef de la diplomatie afghane Abdullah Abdullah était toujours en tête du premier tour de l’élection présidentielle après comptabilisation de plus de 80% des bulletins de vote, avec 43,8% des voix, selon des résultats partiels publiés jeudi.

Abdullah Abdullah conserve un écart de plus de dix points avec son principal rival, l’économiste Ashraf Ghani (32,9%), tandis que Zalmai Rassoul, un proche du président Hamid Karzaï considéré comme le candidat du pouvoir sortant, traîne loin derrière avec seulement 11,1% des voix, selon les chiffres publiés par la Commission électorale indépendante (IEC).

Etant donné le nombre de bulletins de vote déjà comptabilisés, «je pense qu’aucun candidat ne remportera l’élection dès le premier tour», a déclaré lors d’une conférence de presse le président de la commission, Ahmad Yousuf Nuristani. Pour l’emporter dès le premier tour, un candidat doit en effet réunir plus de 50% des suffrages exprimés.

Un premier tour sans incident majeur

La Commission électorale indépendante publiera samedi les résultats préliminaires complets du premier tour, ouvrant la voie à une période de contestations, avant un deuxième tour prévu le 28 mai.

Plus de sept millions d’Afghans se sont rendus aux urnes le 5 avril sans incident majeur malgré les attaques des talibans, sur un électorat estimé à 13,5 millions de personnes. Au total, huit candidats sont en lice pour succéder à Hamid Karzaï, seul homme à avoir dirigé l’Afghanistan depuis la chute des talibans en 2001 et à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat.

Le vainqueur de l’élection devra trouver une façon de stabiliser le pays alors que le retrait des forces de l’Otan d’ici à la fin 2014 fait craindre une nouvelle flambée de violences. Il lui faudra aussi redresser une économie jusqu’ici largement dépendante de l’aide (...)

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