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Animaux : Le Pen appelle à un débat "sans excès" incluant chasseurs et pro-corrida

En déplacement dans l'Yonne lundi, Marine Le Pen a évoqué la protection animale, appelant à un débat "sans excès" incluant les chasseurs et les partisans de la corrida.

"Il n'y a pas les méchants d'un côté et les gentils de l'autre" en ce qui concerne la protection des animaux, a déclaré lundi dans l'Yonne Marine Le Pen, en appelant à un débat "sans excès" incluant les chasseurs et les partisans de la corrida.

"Aujourd'hui, ces débats semblent être sur la table et tant mieux", s'est félicitée la présidente du Rassemblement national, un parti autour duquel gravitent beaucoup de défenseurs de la cause animale, en visitant un refuge pour chevaux récemment mutilés.

"La corrida est une tradition régionale" et "une forme de brutalité"

Elle a salué "toutes les initiatives qui vont dans le sens de réconcilier tous les amis des animaux, dans lesquels il y a aussi, évidemment, les agriculteurs, les chasseurs". Pour autant, le débat "doit pouvoir être abordé sans excès ni d'un côté ni de l'autre", a ajouté la cheffe du RN, interrogée sur sa position à l'égard de la corrida.

"La corrida est une tradition régionale" et "une forme de brutalité", a admis Marine Le Pen qui demande que les mineurs ne puissent pas y avoir accès. Elle a aussi souhaité "qu'on aborde la protection des animaux sans hypocrisie", en fustigeant l'importation de fourrures animales.

Marinee Le Pen a exprimé sa "compassion" à l'égard du propriétaire du refuge Nicolas Demajean, sympathisant du RN, victime fin août de deux agresseurs, dont l'un lui avait entaillé l'avant-bras gauche avec une serpette, tandis que deux poneys avaient été lacérés à l'arme blanche et un cheval mutilé. Depuis le mois d'août, des faits de mutilation principalement de chevaux ont été signalés un peu partout sur le territoire. Environ 200 enquêtes ont été ouvertes mais seulement une trentaine de cas sont considérés de nature humaine, selon la(...)


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