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Propos de Macron: pour Castex, "si nous sommes tous citoyens, personne n'emmerdera personne"

Jean Castex le 6 janvier 2022.  - Capture d'écran BFMTV
Jean Castex le 6 janvier 2022. - Capture d'écran BFMTV

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Le Premier ministre Jean Castex, invité de BFMTV-RMC ce jeudi matin, est revenu sur les propos d'Emmanuel Macron, qui dans une interview publiée mardi soir sur le site internet du Parisien, a déclaré vouloir "emmerder" les personnes non-vaccinées. Des propos qui ont entraîné une vive controverse et reporté l'examen du projet de loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, finalement adopté en première lecture à l'Assemblée dans la nuit de mercredi à jeudi.

"Vous auriez préféré qu'il les félicite?"

"Si nous sommes tous citoyens, personne n'emmerdera personne", a déclaré Jean Castex, interrogé sur les futurs contrôles d'identité qui pourront être exigés par les patrons de bars et restaurants dans le cadre du pass vaccinal.

Le Premier ministre a de plus tenu à s'inscrire dans la dynamique des propos du président de la République, qu'il a jugé "parfaitement cohérents".

"Vous auriez préféré qu'il les félicite?", s'est ainsi interrogé Jean Castex, à propos des personnes non-vaccinées.

"Les non-vaccinés restent des citoyens"

D'après le Premier ministre, le gouvernement entend faire peser de lourdes contraintes sur les personnes n'ayant pas encore réalisé leur schéma vaccinal, afin de les y inviter.

"Nous souhaitons de plus en plus faire peser la pression sur les non-vaccinés", a assumé Jean Castex. Avant d'ajouter: "Le président de la République peut aussi dire parfois tout haut ce que beaucoup de gens pensent tout bas".

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Quant à la suite des déclarations d'Emmanuel Macron, avançant qu'"un irresponsable n'est plus un citoyen", l'interprétation faite par certains est erronée, toujours selon Jean Castex. "Les non-vaccinés restent des citoyens", a-t-il assuré. Avant d'avancer que "quand on est citoyen, on a des droits, et aussi des devoirs, ça s'appelle le civisme".

"On est en société, on ne peut pas dire: par mon choix, j'embolise les services de réanimation", a jugé le Premier ministre.

Article original publié sur BFMTV.com