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Propagande. Face aux critiques sur la situation des Ouïgours, Pékin lance une comédie musicale

The Wings of Songs dépeint un Xinjiang idyllique, où vivent en harmonie ethnies et communautés diverses. Un tableau très éloigné de la réalité de la répression chinoise subie par la minorité musulmane ouïgoure dans cette région.

De jeunes Ouïgours, Kazakhs et Tadjiks jouent de la musique au milieu des champs verdoyants, sur fond de majestueux sommets enneigés. Bienvenue dans la comédie musicale The Wings of Songs (“Les chants qui donnent des ailes”), “la dernière arme de propagande chinoise pour défendre sa politique au Xinjiang”, relate le quotidien américain le New York Times. Une vision très éloignée de la réalité de la répression subie par la minorité ouïgoure.

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Le film, sorti le 28 mars, raconte l’histoire de trois amis chinois. Ils décident de retourner dans leur Xinjiang natal, région du nord-ouest de la Chine à l’importante diversité ethnique, pour percer dans la musique. Guitare et accordéon sous le bras, le groupe prend la route. À chaque étape de leur périple, les musiciens sont accueillis à bras ouverts. Les rencontres sont chaleureuses, rires et sourires se succèdent.

Tableau idyllique

Dans le Xinjiang de The Wings of Songs, les différentes communautés vivent en parfaite harmonie. “La comédie musicale semble dire que, loin d’être oppressés, les Ouïgours et les autres minorités chantent et dansent joyeusement dans leurs vêtements colorés”, rapporte le New York Times.

Ce tableau idyllique mais erroné n’a pas manqué

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