Prolifération des pigeons : Peut-on tordre le cou aux « méthodes cruelles » d’euthanasie ?
Protection des animaux - La limitation du nombre de pigeons dans certaines villes donne lieu à un débat sur la manière de procéder
Comment limiter la prolifération des pigeons ? En une centaine d’années, ces oiseaux sont passés du statut de héros de la nation, après la guerre 14-18, à celui de nuisibles. Transport de certaines maladies, nuisances sonores et olfactives, dégâts sur certains bâtiments à cause des fientes… Dans les villes, le pigeon jouit parfois d’une mauvaise réputation, parfois usurpée puisque certaines études démontrent qu’il ne représente pas un problème de santé publique.
Alors pourquoi lui réserver un sort particulièrement cruel lorsqu’il s’agit de s’en débarrasser ? Face à la pression de l’association Projet animaux zoopolis (Paz), certaines villes doivent engager le débat, souvent houleux, sur les méthodes de limitation des populations.
« Une ville sur deux pratique encore des méthodes cruelles »
Ainsi, l’intervention de Paz, à Saint-Herblain, près de Nantes, a incité la ville à renoncer, en mars, aux méthodes brutales. La commune avait fait préalablement appel à une société chargée de tordre le cou des bestioles après « des accidents de personnels dans les cages d’escalier extérieures de l’hôtel de ville, en lien avec la fiente des pigeons ».
Il y a encore une quarantaine d’années, il n’était pas rare, dans certains villages, de « nettoyer » les clochers d’église de ces ois(...) Lire la suite sur 20minutes
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