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Profs accusés d'islamophobie à l'IEP Grenoble: le maire se dit "scandalisé" et condamne "fermement"

Le maire de Grenoble, Éric Piolle, invité de BFMTV dimanche 7 mars 2021 - BFMTV
Le maire de Grenoble, Éric Piolle, invité de BFMTV dimanche 7 mars 2021 - BFMTV

"Je condamne fermement que des noms soient ainsi jetés en pâture." Invité ce dimanche sur le plateau de BFMTV, le maire de Grenoble s'est dit "scandalisé" par la diffusion d'affiches accusant d'islamophobie deux enseignants de l'Institut d'Etudes Politiques jeudi. Eric Piolle a adressé son soutien à la directrice de Sciences Po ainsi qu'aux deux professeurs concernés, estimant que "nous devons apaiser la situation dans les universités qui sont des cocottes-minute".

"La liberté d'opinion est constitutionnelle pour les enseignants-chercheurs. Il faut rappeler ce cadre, c'est notre rôle en tant que leaders politiques", a-t-il affirmé.

Eric Piolle s'est réjoui de "l'unité de la classe politique sur cette affaire" et a assuré comprendre que l'un des deux professeurs accusés se sente "terrorisé". "S'il a besoin de protection, qu'il le demande. Je ne doute pas que le ministère de l'Intérieur soit déjà en contact avec lui."

Tout en rappelant son opposition à l'enquête réclamée par Frédérique Vidal sur l'islamogauchisme dans le milieu de la recherche universitaire - qu'il qualifie de "sortie de route vraiment grave" -, l'élu écologiste estime "qu'à force d'aller chercher du séparatisme partout, finalement on se retrouve à ne pas combattre l'islam politique et à ne pas rappeler les cadres légaux de nos textes fondamentaux".

Article original publié sur BFMTV.com