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Des professeurs d'un lycée d'Epinay en grève contre les classes à 36 élèves

Des professeurs et parents d'élèves se mobilisent en compagnie du député insoumis Eric Coquerel devant le lycée Jacques-Feyder d'Epinay-sur-Seine, le 7 juin.

Les enseignants du lycée Jacques-Feyder d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) entament leur deuxième jour de grève ce vendredi. Ils dénoncent des classes surchargées et un établissement en mauvais état, qui manque notamment de sanitaires et de points d'eau.

«Lycée au bout du rouleau. Des toilettes pour tous. Qui a la chiasse perd sa place.» Sur la grille du lycée Jacques-Feyder d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), le panneau en carton accroché pourrait laisser croire à une blague potache d'adolescents. Mais ce sont bien les enseignants qui l'y ont mis, exaspérés par les conditions dans lesquelles ils ont fait leur rentrée. Celle-ci a été tout bonnement «apocalyptique». C'est que le lycée, dont la direction a changé cette année, fait face à deux problèmes : d'une part, il est en chantier et, selon l'équipe pédagogique, les équipements provisoires sont insuffisants ; d'autre part, certaines classes sont surchargées.

«En prenant fin août ses fonctions, la nouvelle direction a trouvé une situation incontrôlable. A la rentrée, les horaires des classes et les services des enseignants étaient faux, les listes d’élèves étaient lourdement erronées, les emplois du temps étaient totalement inapplicables, le tout dans un lycée entrant en rénovation, dont les bâtiments provisoires n’étaient pas prêts», énumèrent-ils dans un tract. «Les listes de classes ne correspondaient pas à ce que les élèves avaient demandé ! Et on s’est retrouvés avec des classes à 36 élèves, et même une terminale à 37», s’indigne Laurent Clavier, professeur d'histoire-géographie qui explique avoir passé des soirées entières, avec ses collègues, à recomposer les classes et emplois du temps. Si bien que la rentrée a été repoussée, un service minimum étant assuré entre-temps.

«Sans chiottes»

Si les professeurs accusent le rectorat de Créteil d'avoir refusé l'ouverture d'une classe supplémentaire, ce dernier explique avoir pris connaissance du problème des (...)

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