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Le prof en liberté – La vérité est au fond du verre

Mais quel est donc le verre universel ?
Mais quel est donc le verre universel ?

À compulser les communiqués des verriers, on nous pousserait à acheter un verre par type de vin qu'on ne s'y prendrait pas autrement : le blanc, le rouge, le liquoreux, puis le rouge léger et le rouge corsé, le blanc ceci et le blanc cela.

Quelle fumisterie. Sauf à aimer la vaisselle par-dessus tout et à avoir de la place en veux-tu, en voilà, un seul type de verre fera l'affaire. Si c'est un « bon » verre à vin, il s'adaptera à tous les types de vins.

Concrètement, c'est quoi, un « bon » verre à vin ? On est bien d'accord que lorsque le liquide est en bouche, c'est trop tard. Il faut donc favoriser nos perceptions sensorielles avant la mise en bouche. Traditionnellement, il y a deux examens principaux, le visuel et l'olfactif. Les « bons » verres tendent à rendre l'examen olfactif le meilleur possible (pour l'examen visuel, sauf à prendre un verre noir, ils se valent à peu près tous).

Une surface de contact la plus grande possible

Le principe est simple. Il a été théorisé il y a près de soixante-dix ans. Il faut que la surface de contact entre le liquide et l'air soit la plus grande possible. Le verre sera donc évasé dans sa partie basse, que les spécialistes appellent l'épaule. Ensuite, la cheminée, soit la hauteur du verre, si vous voulez, sera resserrée, afin de concentrer les arômes. On la prévoira de sept centimètres environ, afin de ne pas irriter les muqueuses nasales avec le brûlant de l'éthanol, tout en sentant encore quelque chose.

Ces principes ont [...] Lire la suite