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Producteur tabassé à Paris : des violences, mais aussi un faux rapport

Voitures de police. Image d'illustration.
Voitures de police. Image d'illustration.

Contrairement à la préfecture de police (PP), qui a annoncé jeudi 26 novembre une demande de suspension des policiers mis en cause dans des violences illégitimes survenues samedi 21 novembre, rue des Renaudes, dans le 17e arrondissement de Paris, la justice a réagi avant même la publication de la vidéo diffusée ce jeudi par le site Loopsider. On y voit un homme appelé « Michel » qui subit une volée de coups assénés par des policiers dans l'entrée d'un studio de musique. Saisi de faits de violences commis par des fonctionnaires du commissariat du 17e arrondissement, le parquet de Paris a ouvert, dès le mardi 24 novembre, une enquête pour violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité, mais également pour faux en écriture publique.

Les rapports d'intervention des policiers mis en cause sont donc, selon la justice, sujets à caution. C'est pour cette raison que la procédure intentée par les policiers à l'encontre de Michel Z., 41 ans, pour rébellion et violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique, a été classée sans suite.

Est-ce pour coller à de vieux antécédents judiciaires de cet homme que les policiers mis en cause ont prétexté une tentative de sa part de s'emparer de leurs armes de service, qu'ils l'ont interpellé puis frappé ? L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), saisie à la fois en judiciaire, par le parquet, et en administratif, par le préfet de police, devra y répondre. Les policiers sont passibles [...] Lire la suite