« Le procureur de la Cour pénale internationale renvoie Israël et le Hamas dos à dos »

 Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.  - Credit:Abir Sultan/AP/SIPA / SIPA / Abir Sultan/AP/SIPA
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant. - Credit:Abir Sultan/AP/SIPA / SIPA / Abir Sultan/AP/SIPA

Paris « soutient » la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur, Karim Khan, a réclamé lundi 20 mai, dans plusieurs requêtes conjointes, un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, son ministre de la Défense, Yoav Gallant, et trois dirigeants du Hamas. Les représentants des deux camps sont renvoyés dos à dos, sous les mêmes chefs d'inculpation : crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Le procureur évoque, à l'encontre d'Israël, des crimes tels que « le fait d'affamer délibérément des civils » et des « homicides intentionnels » à l'encontre de la population ; il n'hésite pas à parler d'« extermination », terme repris à l'encontre du Hamas, soupçonné de son côté de « viols contre des personnes en captivité », « traitements cruels » et « prises d'otages en tant que crime de guerre ».

À LIRE AUSSI Attaque du Hamas contre Israël : dans l'enfer du massacre du festival Supernova « La France a condamné, dès le 7 octobre, les massacres antisémites perpétrés par le Hamas. Ce groupe terroriste a revendiqué des attaques barbares dirigées contre des civils, accompagnés d'actes de torture et de violences sexuelles […] qu'il a lui-même diffusés et célébrés », commence par rappeler le Quai d'Orsay. S'agissant d'Israël, le ministère des Affaires étrangères rappelle que « la France alerte depuis de nombreux mois sur l'impératif de respect strict du droit international humanitaire, le caractère inacceptable des pertes civiles dan [...] Lire la suite