Procès des viols de Mazan : les grands procès qui ont fait avancer les droits des femmes
La lutte pour l’égalité femme-homme est partout : dans les rues, les espaces publics, la maison, l’école, le travail, jusque dans les tribunaux. La preuve avec le très récent procès des viols de Mazan, à l’issus duquel Dominique Pellicot et 50 hommes co-accusés ont été jugés et condamnés le 19 décembre 2024 pour avoir violé ou participé au viol de Gisèle Pellicot, victime de soumission chimique.
Cette affaire, beaucoup l’espèrent, pourrait changer le regard que la société porte sur le viol, souvent considéré comme un acte uniquement commis par des inconnus, la nuit, dans la rue.
Pendant toute sa durée, deux autres grands procès ont été cités comme exemple. Le procès de Bobigny, en 1972, et celui d’Aix-en-Provence en 1978 ont été la preuve qu’une affaire judiciaire pouvait changer la loi, et faire avancer les droits des femmes.
En octobre 1972, à Bobigny, Marie-Claire Chevalier est jugée pour avoir avorté après un viol. C’est son violeur qui l’a dénoncé aux autorités. Un mois plus tard, c’et au tour de sa mère Michèle et deux collègues, accusé·e·s de complicité d’avortement, de faire face aux juges.
Toutes les deux sont défendues par Gisèle Halimi, grande figure du féminisme français. L’avocate fait le pari de médiatiser l’affaire et de faire de Bobigny le procès de la loi du 31 juillet 1920 qui pénalise l’IVG. Aidée par la féministe Simone de Beauvoir, elles écrivent le célèbre "Manifeste des 343" signé par de nombreuses femmes, célèbres et anonymes, déclarant publiquement avoir (...)
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