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Procès du violeur de la Sambre : le témoignage fort de Mélanie et les aveux de l’accusé

« Mélanie a peur d’oublier. Non pas ce que Dino Scala lui a fait mais tout ce qu’elle a à lui dire. C’était en janvier 1997 : cette collégienne prend le chemin piéton qui l’amène à l’arrêt de bus pour aller en cours. Elle ne fera que quelques mètres avant qu’il lui serre le cou d’un tissu malodorant qu’il essaiera de lui mettre ensuite dans la bouche sans succès. Quand Mélanie se réveille de cet étranglement, elle engage une litanie de supplication pour qu’il ne la viole pas, ne la tue pas… Scala cherche ses seins qui n’ont pas encore poussé et qu’elle bandera ensuite pour les rendre invisible. Scala avait jusqu’à ce jour contesté les faits. Pourquoi les reconnaître aujourd’hui ? Mélanie a dressé un portrait-robot pour le moins ressemblant et décrit tenue et mode opératoire en tous points conformes à ses habitudes.

Face à la Cour ce mercredi après-midi, Mélanie ne veut pas je fasse écran entre l’accusé et elle-même. Elle veut le voir, lui dire qu’elle n’a pas de haine mais qu’il a tout bousillé et orienté tout le reste de sa vie. Scala s’excuse encore et n’explique pas pourquoi il agresse une jeune fille non formée au visage d’enfant.

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Dites à toutes vos victimes pourquoi l’enfant de chœur que vous étiez est devenu un serial violeur !

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Aujourd’hui Scala est fatigué. Cette matinée semblait idéale pour le faire parler, lui arracher des explications sur le pourquoi. En l’interrogeant je vais le faire trembler, vaciller, pleurer, mais comme sur un ring il se relève. « Je n’ai ri...


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