Le procès des suspects de l’agression de Jean-Baptiste Trogneux s’ouvre ce lundi
Les trois hommes soupçonnés d'avoir agressé le petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, en marge d'une manifestation non déclarée contre la réforme des retraites, une affaire qui avait ému la classe politique, doivent être jugés lundi à Amiens. Âgés de 20, 22 et 34 ans, ces prévenus aux profils de marginaux devaient initialement être jugés en comparution immédiate le 17 mai, deux jours après les faits, pour violences en réunion, mais leurs avocats avaient demandé plus de temps pour préparer leur défense.
Ils comparaîtront en détention provisoire, un placement justifié par le président du tribunal en raison « du risque de réitération des faits ». Le procureur de la République d'Amiens, Jean-Philippe Vicentini, en avait fait la demande, arguant que « dans la démocratie, on doit parler, on ne peut pas cogner ». Le procès doit s'ouvrir à 14 heures.
Quatre jours d'ITT
Patron de la célèbre chocolaterie fondée par l'arrière-grand-père de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, a été molesté le 15 mai devant son domicile, situé au-dessus de son commerce à Amiens, par plusieurs personnes qui participaient à une manifestation non déclarée, selon son père, Jean-Alexandre. De source policière, il a reçu quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT).
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Selon son avocat Franck Delahousse, il voulait « défendre la vitrine de son magasin, déjà visée à plusieurs reprises ». La chocolaterie bénéficie d'une sur [...] Lire la suite