Procès de Nicolas Bedos : il ose une question présomptueuse face à l’une de ses accusatrices, "vu qui je suis ?"

Les faits remontent à la nuit du 11 mai 2023. Ce soir-là, Nicolas Bedos se rend au club Sauvages, dans le Ier arrondissement de Paris. Une serveuse de l'établissement, Emma G., affirme avoir été embrassée dans le cou contre son gré par le cinéaste, alors en "état d'ébriété manifeste".

Une autre femme, Clémence, A, accuse quant à elle le metteur en scène de "harcèlement sexuel". Les faits se seraient déroulés lors d'une soirée chez un proche du réalisateur entre le 14 et le 15 juin 2018, à Paris. La victime présumée aurait refusé de se laisser embrasser de force. Nicolas Bedos lui aurait alors craché au visage.

Nicolas Bedos, frondeur au tribunal

Ce jeudi 26 septembre, Nicolas Bedos avait rendez-vous au tribunal correctionnel de Paris pour répondre des faits qui lui sont reprochés. "Si c'est le procès d'un lourdingue, d'un fêtard, d'un alcoolique épisode, d'un type désagréable, d'un dépressif, alors condamnez-moi immédiatement, a déclaré l'accusé, frondeur. Mais si c'est le procès d'un agresseur sexuel, je ne l'accepterai jamais !".

Le fils de Guy Bedos, sommé d'expliquer ses gestes, s'est aventuré à poser une question présomptueuse face à l'une de ses accusatrices. "Ne peut-elle pas entendre que je n'ai jamais pu faire ce geste dégradant et obscène ?", a-t-il lancé à sa victime présumée dont il aurait touché le sexe de sa main par-dessus son jean. Et de poursuivre, cavalier : "J'aurais traversé une piste de danse pour ça, vu (...)

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