Procès de Mickaël Philétas : entre obsession et haine des femmes

Mardi 24 janvier,  la cour d’assises des Yvelines s’est attachée à analyser la personnalité de l’accusé, Mickaël Philétas.  - Credit:OLIVIER BOITET / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN
Mardi 24 janvier, la cour d’assises des Yvelines s’est attachée à analyser la personnalité de l’accusé, Mickaël Philétas. - Credit:OLIVIER BOITET / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN

« Les expertises sont bonnes et pertinentes. » C'est Mickaël Philétas lui-même qui le dit. Mardi 24 janvier, à l'avant-dernier jour du procès de ce « coach en séduction » accusé d'assassinat, double tentative de meurtre et agression sexuelle aggravée, la cour d'assises des Yvelines s'est attachée à analyser la personnalité de l'accusé.

Deux questions intéressaient particulièrement les magistrats. La première était de savoir si certains traits de personnalité de l'accusé avaient pu le conduire à tuer sauvagement son ex-compagne, Mélanie Ghione, et blesser grièvement sa petite sœur, Malaury, et le petit ami de la première, Brayan Hernandez. Enfin, la cour tente toujours de savoir si le tueur présumé a prémédité son meurtre ou s'il a été pris d'une folie meurtrière en découvrant sur place qu'elle côtoyait un nouvel homme. « Je ne pense pas qu'il y avait volonté de tuer Mélanie en entrant dans la maison, mais ce n'est qu'une impression », s'est notamment risqué l'expert psychiatre Frédéric Rouillon. C'est la réponse à cette question centrale qui déterminera la peine infligée à Mickaël Philétas ce mercredi.

Un sentiment de persécution

Les trois experts psychiatres qui ont examiné Mickaël Philétas (dont l'une était absente) se sont tous accordés pour dire qu'il ne présentait pas de pathologie psychiatrique, et donc pas de contre-indication à un jugement pénal. Les médecins ont aussi constaté la « grande dangerosité » de l'accusé et son attitude distancée vis-à-vis [...] Lire la suite