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Procès Mélenchon : pourquoi l'Insoumis va jouer gros au tribunal

Jean-Luc Mélenchon et cinq de ses proches - les députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud, l'eurodéputé Manuel Bompard, le conseiller d'Etat Bernard Pignerol et l'attachée de presse du parti Muriel Rozenfeld - sont jugés jeudi et vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny pour les incidents qui avaient eu lieu lors d'une perquisition au siège de La France insoumise le 16 octobre 2018. Elle avait eu lieu dans le cadre de deux enquêtes préliminaires du parquet de Paris : sur les comptes de la campagne présidentielle de 2017 et sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de la France insoumise - confiées depuis novembre à des juges d'instruction.

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Dix-sept personnes se sont constituées parties civiles, principalement des policiers et magistrats.

En voici les 3 principaux enjeux :

1 - Un enjeu judiciaire

Poursuivi pour "actes d'intimidation envers l'autorité judiciaire, rébellion et provocation", il risque 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende, selon l'article 433-3 du code pénal.

"Nous allons démontrer que les perquisitions sont non seulement inutiles et injustes, mais surtout gravement irrégulières, comportant de nombreuses fautes qui ont provoqué quatre minutes de tension sur deux heures de perquisition", a déclaré à l'AFP Me Mathieu Davy, avocat de Mélenchon.

2 - Un enjeu d'image

"Ce procès réactive la perte de crédibilité due aux images des perquisitions. Et l'agenda j...


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